Nous savons déjà depuis plusieurs décennies que si nous ne changeons pas nos habitudes de consommation, notre planète sera bientôt inhabitable. Hélas, malgré des tentatives politiques nationales et internationales répétées, nous ne sommes toujours pas parvenus à les changer. Pire, j’ai même entendu qu’après l’épuisement de notre planète, certains songent à partir pour Mars en abandonnant la Terre ! Certes, aller vivre sur Mars n’est plus de la science-fiction, mais quelle pensée abominable ! La planète n’est pas jetable.
Pourquoi n’arrivons-nous pas à changer nos habitudes ? Là, nous nous rendons compte que nous sommes pas aussi libres que nous nous croyons. En réalité, nous sommes tous conditionnés et limités par l’environnement dans lequel nous vivons, c’est-à-dire un système de consommation de masse depuis la révolution industrielle. En vivant dans la société de consommation depuis si longtemps, qui serait capable de changer ses habitudes et de s’en sortir ?
Aujourd’hui, la liberté n’est pas seulement la problématique des individus, mais aussi celle des nations. Sous le règne de la mondialisation, les nations souveraines ont perdu leur liberté, leur indépendance. Elles ne sont plus capables de décider seules quoi que ce soit. Le fond du problème est que la vertu de ce nouveau monde est rythmée fortement par la rentabilité et l’efficacité financières, autrement dit, il n’y a que les intérêts économiques qui importent. Par conséquent, les questions de déontologie ou d’environnement ne passent jamais en priorité.
Alors, “QUI” peut décider aujourd’hui de changer notre société ? Il devrait y avoir quelqu’un ou quelques personnes qui prennent les rênes. D’ailleurs, j’ai l’impression que sans qu’on le sache, “ces gens-là” croient pouvoir décider tout pour nous tous. Est-ce vrai que nous suivons leur décision ? Dans ce cas, comment peut-on leur faire confiance? Et si leur décision est radicale, totale et douloureuse ? Nous la subissons quand-même ? Nous n’en serions même pas conscients.
C’est peut-être ce qui se passe actuellement et ce que nous vivons depuis deux ans.
À la suite de la pandémie de Covid-19, l’état d’urgence mondial nous a forcés à changer nos habitudes. Pendant les quelques mois du premier confinement, la pandémie a réussi à arrêter la quasi totalité de l’activité sociale en Europe. Le monde humain s’est arrêté net. L’ambiance était surprenante. Je n’avais jamais vu le ciel de Paris aussi bleu et limpide avec les chants d’oiseaux sur les grands boulevards ! C’était beau.
En même temps depuis la pandémie, je vois des choses curieuses qui se passent partout dans le monde. Certaines choses très bizarres dont nous ne comprenons pas le pourquoi, mais que nous subissons. Ce qui m’étonne le plus, c’est que la plupart d’entre nous accepte ces choses bizarres, sans avoir de vraie réflexion, certainement étant dictés par la peur … et un dicton me revient à l’esprit : “le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions”.
Est-ce une réalité ou un cauchemar ?
Je rêve depuis longtemps, depuis mon enfance, d’un monde plus saint, plus harmonieux et lumineux. Dans mon pays natal, la tradition Shintô nous apprend à respecter la Nature comme notre sainte mère. Nous savons que les humains ne forment qu’une petite partie de celle-ci et sans elle, nous n’existons pas. Il serait possible qu’en se souvenant de notre propre nature divine, nous arrivions à tout changer pour un meilleur avenir.
Souvenons-nous et soyons divins, ainsi essayons.
Nous sommes libres.