1991年フランスから台湾にラファイエット級フリゲート艦
6隻を売却する際、「手数料」として5億米ドルを支払った事
をロラン・デュマ元仏外相が「ル・フィガロ」紙の独占インタ
ビューで語ったもの。名指しこそしていないものの、このうち
4億ドルは「政権党幹事長に渡った」としており、当時国民党
秘書長であった宋楚瑜親民党主席に(また)収賄疑惑が浮上。
以下は元記事。
Roland Dumas : «J'ai pris la résolution de me battre»
(Le Figaro 2003.03.01)
http://www.lefigaro.fr/france/20030226.FIG0052.html
La sortie de l'ouvrage avait été reportée à de multiples reprises en fonction du calendrier judiciaire. Totalement blanchi par la cour d'appel le 24 janvier dernier, Roland Dumas a donc enfin pu publier le livre (1) attendu sur les dessous de l'affaire dont il fut le principal acteur. Certes, l'ancien président du Conseil constitutionnel n'apporte pas d'éléments réellement nouveaux au dossier, mais il règle quelques comptes avec la justice en général et le juge Eva Joly en particulier, ainsi qu'avec certains de ses «amis» politiques. Roland Dumas évoque encore le suicide de Pierre Bérégovoy qui n'a cessé de le hanter et cette «tentation d'en finir» qui l'aurait envahi au plus fort de la tempête judiciaire. Mais ce livre écrit avec style vaut surtout pour ses descriptions des coulisses des milieux politiques et économiques des années 1990. Fourmillant d'anecdotes cruelles ou savoureuses, il apporte également nombre d'informations plus ou moins connues sur l'affaire de la vente des frégates de Thomson à Taïwan. Roland Dumas affirme par exemple que les commissions versées à l'occasion de ce marché ont été initialement réparties entre la Chine populaire et Taïwan, pour un montant global de 500 millions de dollars. Il évoque également le rôle particulier joué par Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense à l'époque et ami d'Alain Gomez, alors PDG de Thomson, afin que l'opération entre la société d'armement et Taïwan puisse se concrétiser en 1991.
Propos recueillis par Jean-Pierre Faucher, éric Decouty et Jean de Belot
[01 mars 2003]
LE FIGARO. – Vous évoquez longuement dans votre livre le souvenir de Pierre Bérégovoy. Avez-vous, comme lui, été «tenté d'en finir» ?
Roland DUMAS. – Oui. J'ai touché le fond de la dépression et du désespoir. Je m'en suis sorti à force de méditation, de réflexion. Un soir, dans cet appartement, j'ai fini par me dire: «Pourquoi donnerais-je la satisfaction à toutes ces personnes?» C'est à partir de ce moment-là que je me suis ressaisi. Je me suis trouvé errant dans l'appartement devant la canne de mon père. Elle évoquait pour moi toute l'histoire de ma famille. J'ai revécu les exemples que j'avais reçus et j'ai pris la résolution de me battre.
Avec le recul, quel regard portez-vous sur «l'affaire Dumas» ?
Eva Joly a été le chef d'orchestre de cette opération de déstabilisation. Mais elle est née d'une convergence d'«intérêts immoraux» qui se sont renforcés les uns les autres: je parle de la campagne de presse d'un journal du soir qui en voulait au président Mitterrand, aux derniers survivants du mitterrandisme. Je parle d'hommes d'affaires plus ou moins honnêtes qui préféraient entendre parler de Dumas plutôt que de leurs comptes en Suisse.
À quels hommes d'affaires faites-vous allusion ?
À l'équipe de ceux qui étaient en place à l'époque, notamment chez Thomson.
Vous avez cependant vécu aux côtés d'une dame qui avait des moyens matériels exceptionnels que son statut professionnel ou sa fortune personnelle ne semblaient pas devoir justifier de façon évidente. Avez-vous été imprudent ou vous êtes-vous senti intouchable ?
Permettez-moi de rectifier. La cour d'appel a dit dans son arrêt que je n'avais pas «vécu» avec Madame Deviers-Joncour. La cour d'appel a constaté que je n'avais pas la clef de l'appartement dont elle était propriétaire, que je n'y avais pas habité. J'ajouterai que je n'avais pas connaissance de l'origine de l'argent qui avait servi à l'achat de cet appartement. Imaginez-vous que j'étais très occupé à l'époque. Je n'ai pas été «intrigué», comme vous dites, par son train de vie, car elle occupait, ce qui était vrai, une fonction importante chez Elf. Elle disposait d'un contrat dont je n'ai jamais demandé la teneur. Elle disposait d'avantages, une carte de crédit notamment. Elle était pour moi une employée d'Elf avec des revenus en rapport avec sa fonction qui suffisaient à prouver son train de vie.
En tant que ministre, vous aviez pour autant un devoir de prudence et vous saviez qu'Elf n'était pas un magasin de bienfaisance. N'avez-vous pas fait preuve de légèreté ?
La question n'aurait pas dû être pour les magistrats d'ordre moral mais d'ordre juridique. Elle était de savoir si j'avais eu un comportement frauduleux, si j'en avais tiré des bénéfices et si les avantages divers accordés à Christine Deviers-Joncour me profitaient. Je vous rappellerai les caricatures me concernant du début de la campagne de presse, c'est-à-dire pendant l'année 1997. J'étais représenté assis dans un fauteuil, tendant la main derrière le dossier du siège, pour recevoir des billets de banque. Certains dessins parlent plus que des discours. Or, tout cela s'est révélé faux. Tout s'est effondré.
Ne pensez-vous pas avoir commis des erreurs dans votre défense, notamment au début de l'affaire ?
J'ai préféré laisser l'instruction se dérouler normalement. Les juges étaient mis en face de leur conscience. J'ai sans doute fait un mauvais calcul en négligeant ce qui était arrière-pensée, préjugé et calomnie. Je n'ai pas admis dès le début que j'étais victime d'une machination, faisant confiance à des magistrats dont le rôle est de protéger les citoyens. C'est là mon erreur.
On a toutefois souvent dit que la décision du Conseil constitutionnel, instituant l'immunité du président de la République aurait été le résultat d'une tractation avec le chef de l'état pour vous éviter à chacun des ennuis judiciaires...
C'est une ignominie à l'égard des membres du Conseil constitutionnel. Nous étions neuf quand la décision à laquelle vous faites allusion a été prise. Les membres du Conseil constitutionnel ont adopté cette position, qui était conforme au droit de l'époque, à l'unanimité. C'est une ineptie de penser qu'on puisse passer dans ces conditions un marché, un «pacte inavouable», avec le président de la République, en lui disant: «Je te protège, tu me protèges.»
La Cour de cassation est arrivée à la même conclusion sur le même problème. Elle a agi en toute indépendance. Je ne la présidais pas. C'est donc une ignominie à l'égard du président de la République et à l'égard de tous les membres honnêtes et compétents qui composent le Conseil constitutionnel. Ce coup bas sans fondement aucun a cependant permis d'étayer une campagne de dénigrement.
Se trouvaient pourtant parmi eux certains de vos «amis» politiques ?
Je vous laisse la responsabilité de cette affirmation, mais sachez qu'un membre du Conseil constitutionnel une fois nommé se dépouille de son appartenance politique. Il devient un juge responsable.
Votre démission du Conseil constitutionnel n'était-elle pas une façon d'accepter une certaine culpabilité ?
Absolument pas. La période était rude. J'avais touché le fond de la dépression, la cabale médiatique avait gagné du terrain. Les membres du Conseil constitutionnel sont restés corrects à mon égard. Je vous rappelle que, dans un premier temps, j'ai confié la présidence de cette haute institution à M. Yves Guéna, qui s'est comporté en gentleman. Je rappellerai encore que, pendant toute cette période, le président de la République s'est exprimé avec clarté: aussi longtemps que l'institution fonctionnait, il n'avait pas de compte à me demander.
Un grand écart existe entre le premier arrêt, la condamnation, et la relaxe. Deux jugements aussi différents ne peuvent-ils pas troubler les observateurs judiciaires et l'opinion ?
6隻を売却する際、「手数料」として5億米ドルを支払った事
をロラン・デュマ元仏外相が「ル・フィガロ」紙の独占インタ
ビューで語ったもの。名指しこそしていないものの、このうち
4億ドルは「政権党幹事長に渡った」としており、当時国民党
秘書長であった宋楚瑜親民党主席に(また)収賄疑惑が浮上。
以下は元記事。
Roland Dumas : «J'ai pris la résolution de me battre»
(Le Figaro 2003.03.01)
http://www.lefigaro.fr/france/20030226.FIG0052.html
La sortie de l'ouvrage avait été reportée à de multiples reprises en fonction du calendrier judiciaire. Totalement blanchi par la cour d'appel le 24 janvier dernier, Roland Dumas a donc enfin pu publier le livre (1) attendu sur les dessous de l'affaire dont il fut le principal acteur. Certes, l'ancien président du Conseil constitutionnel n'apporte pas d'éléments réellement nouveaux au dossier, mais il règle quelques comptes avec la justice en général et le juge Eva Joly en particulier, ainsi qu'avec certains de ses «amis» politiques. Roland Dumas évoque encore le suicide de Pierre Bérégovoy qui n'a cessé de le hanter et cette «tentation d'en finir» qui l'aurait envahi au plus fort de la tempête judiciaire. Mais ce livre écrit avec style vaut surtout pour ses descriptions des coulisses des milieux politiques et économiques des années 1990. Fourmillant d'anecdotes cruelles ou savoureuses, il apporte également nombre d'informations plus ou moins connues sur l'affaire de la vente des frégates de Thomson à Taïwan. Roland Dumas affirme par exemple que les commissions versées à l'occasion de ce marché ont été initialement réparties entre la Chine populaire et Taïwan, pour un montant global de 500 millions de dollars. Il évoque également le rôle particulier joué par Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense à l'époque et ami d'Alain Gomez, alors PDG de Thomson, afin que l'opération entre la société d'armement et Taïwan puisse se concrétiser en 1991.
Propos recueillis par Jean-Pierre Faucher, éric Decouty et Jean de Belot
[01 mars 2003]
LE FIGARO. – Vous évoquez longuement dans votre livre le souvenir de Pierre Bérégovoy. Avez-vous, comme lui, été «tenté d'en finir» ?
Roland DUMAS. – Oui. J'ai touché le fond de la dépression et du désespoir. Je m'en suis sorti à force de méditation, de réflexion. Un soir, dans cet appartement, j'ai fini par me dire: «Pourquoi donnerais-je la satisfaction à toutes ces personnes?» C'est à partir de ce moment-là que je me suis ressaisi. Je me suis trouvé errant dans l'appartement devant la canne de mon père. Elle évoquait pour moi toute l'histoire de ma famille. J'ai revécu les exemples que j'avais reçus et j'ai pris la résolution de me battre.
Avec le recul, quel regard portez-vous sur «l'affaire Dumas» ?
Eva Joly a été le chef d'orchestre de cette opération de déstabilisation. Mais elle est née d'une convergence d'«intérêts immoraux» qui se sont renforcés les uns les autres: je parle de la campagne de presse d'un journal du soir qui en voulait au président Mitterrand, aux derniers survivants du mitterrandisme. Je parle d'hommes d'affaires plus ou moins honnêtes qui préféraient entendre parler de Dumas plutôt que de leurs comptes en Suisse.
À quels hommes d'affaires faites-vous allusion ?
À l'équipe de ceux qui étaient en place à l'époque, notamment chez Thomson.
Vous avez cependant vécu aux côtés d'une dame qui avait des moyens matériels exceptionnels que son statut professionnel ou sa fortune personnelle ne semblaient pas devoir justifier de façon évidente. Avez-vous été imprudent ou vous êtes-vous senti intouchable ?
Permettez-moi de rectifier. La cour d'appel a dit dans son arrêt que je n'avais pas «vécu» avec Madame Deviers-Joncour. La cour d'appel a constaté que je n'avais pas la clef de l'appartement dont elle était propriétaire, que je n'y avais pas habité. J'ajouterai que je n'avais pas connaissance de l'origine de l'argent qui avait servi à l'achat de cet appartement. Imaginez-vous que j'étais très occupé à l'époque. Je n'ai pas été «intrigué», comme vous dites, par son train de vie, car elle occupait, ce qui était vrai, une fonction importante chez Elf. Elle disposait d'un contrat dont je n'ai jamais demandé la teneur. Elle disposait d'avantages, une carte de crédit notamment. Elle était pour moi une employée d'Elf avec des revenus en rapport avec sa fonction qui suffisaient à prouver son train de vie.
En tant que ministre, vous aviez pour autant un devoir de prudence et vous saviez qu'Elf n'était pas un magasin de bienfaisance. N'avez-vous pas fait preuve de légèreté ?
La question n'aurait pas dû être pour les magistrats d'ordre moral mais d'ordre juridique. Elle était de savoir si j'avais eu un comportement frauduleux, si j'en avais tiré des bénéfices et si les avantages divers accordés à Christine Deviers-Joncour me profitaient. Je vous rappellerai les caricatures me concernant du début de la campagne de presse, c'est-à-dire pendant l'année 1997. J'étais représenté assis dans un fauteuil, tendant la main derrière le dossier du siège, pour recevoir des billets de banque. Certains dessins parlent plus que des discours. Or, tout cela s'est révélé faux. Tout s'est effondré.
Ne pensez-vous pas avoir commis des erreurs dans votre défense, notamment au début de l'affaire ?
J'ai préféré laisser l'instruction se dérouler normalement. Les juges étaient mis en face de leur conscience. J'ai sans doute fait un mauvais calcul en négligeant ce qui était arrière-pensée, préjugé et calomnie. Je n'ai pas admis dès le début que j'étais victime d'une machination, faisant confiance à des magistrats dont le rôle est de protéger les citoyens. C'est là mon erreur.
On a toutefois souvent dit que la décision du Conseil constitutionnel, instituant l'immunité du président de la République aurait été le résultat d'une tractation avec le chef de l'état pour vous éviter à chacun des ennuis judiciaires...
C'est une ignominie à l'égard des membres du Conseil constitutionnel. Nous étions neuf quand la décision à laquelle vous faites allusion a été prise. Les membres du Conseil constitutionnel ont adopté cette position, qui était conforme au droit de l'époque, à l'unanimité. C'est une ineptie de penser qu'on puisse passer dans ces conditions un marché, un «pacte inavouable», avec le président de la République, en lui disant: «Je te protège, tu me protèges.»
La Cour de cassation est arrivée à la même conclusion sur le même problème. Elle a agi en toute indépendance. Je ne la présidais pas. C'est donc une ignominie à l'égard du président de la République et à l'égard de tous les membres honnêtes et compétents qui composent le Conseil constitutionnel. Ce coup bas sans fondement aucun a cependant permis d'étayer une campagne de dénigrement.
Se trouvaient pourtant parmi eux certains de vos «amis» politiques ?
Je vous laisse la responsabilité de cette affirmation, mais sachez qu'un membre du Conseil constitutionnel une fois nommé se dépouille de son appartenance politique. Il devient un juge responsable.
Votre démission du Conseil constitutionnel n'était-elle pas une façon d'accepter une certaine culpabilité ?
Absolument pas. La période était rude. J'avais touché le fond de la dépression, la cabale médiatique avait gagné du terrain. Les membres du Conseil constitutionnel sont restés corrects à mon égard. Je vous rappelle que, dans un premier temps, j'ai confié la présidence de cette haute institution à M. Yves Guéna, qui s'est comporté en gentleman. Je rappellerai encore que, pendant toute cette période, le président de la République s'est exprimé avec clarté: aussi longtemps que l'institution fonctionnait, il n'avait pas de compte à me demander.
Un grand écart existe entre le premier arrêt, la condamnation, et la relaxe. Deux jugements aussi différents ne peuvent-ils pas troubler les observateurs judiciaires et l'opinion ?
Au-delà de ce qu'il est convenu d'appeler «l'affaire Dumas», vous évoquez longuement dans votre livre le rôle de la société Elf et certaines de ses manœuvres. Pensez-vous que le procès qui s'ouvre dans quelques semaines mettra en lumière certains de ces aspects ?
Faisons un peu d'histoire par un retour en arrière. Le général de Gaulle a voulu que la France dispose d'une société pétrolière puissante qui puisse rivaliser avec les industries anglo-saxonnes. C'est le point de départ de l'histoire d'Elf, qui, petit à petit, est apparue comme une société riche et est devenue «une vache à lait». Ses capitaux ont servi à rémunérer quelques chefs d'état africains, mais aussi, de fil en aiguille, à aider des trésoreries en difficulté.
L'enquête judiciaire n'a pourtant pas remonté les filières politiques et on imagine mal que des révélations soient faites à l'audience...
Je ne partage pas votre pessimisme. Pourquoi l'ancien président d'Elf et son numéro 2 (Loïk Le Floch-Prigent et Alfred Sirven) ne diraient-ils pas enfin les choses à l'occasion du procès qui va s'ouvrir? On a trop parlé de transparence pour ne pas la souhaiter. Par ailleurs, dans l'affaire des frégates, un juge d'instruction travaille avec compétence et volonté d'aboutir. Je souhaite qu'il réussisse.
Autre affaire, la vente des frégates de Thomson à Taïwan: vous avez annoncé à plusieurs reprises votre intention de faire des révélations sur les faramineuses commissions et rétro-commissions qui auraient été versées. Or, à la lecture de votre livre, on reste plutôt sur sa faim.
Il me semble que je donne suffisamment d'informations dans le livre pour qu'on puisse identifier les organismes, les personnes qui savent et les lieux où se trouvent les preuves.
En effet, et je produis quelques documents qui les prouvent.
Avez-vous le sentiment qu'il sera possible de faire le jour tant sur l'affaire Elf que sur l'affaire des frégates ?
Je l'espère et je le souhaite, mais ce sera difficile car les barrages sont nombreux. Le moment est venu de mettre fin à l'abus du «secret défense» qui protège trop de situations nauséabondes. Certes, un état se doit de protéger les secteurs sensibles de son activité. Mais le «secret défense» ne doit pas servir à tout propos. Il est normal que l'état défende son industrie de l'armement, mais il ne doit pas s'abriter pour camoufler ce qui est trouble.
La justice financière est aujourd'hui fortement décriée...
Elle l'est en effet. Mais elle a commis d'incontestables erreurs et a enregistré des échecs sévères. La première erreur était de caractère politique. Le garde des Sceaux de l'époque, Mme Guigou, que je prends ni pour un grand ministre ni pour un grand juriste, a commis l'erreur de créer le pôle financier, qui est devenu une véritable féodalité au sein du corps judiciaire. Ceux qui en sont membres et qui ne font pas toujours parler d'eux ont été victimes de quelques personnalités au comportement excessif et médiatique. Il faut porter remède le plus rapidement possible en supprimant l'institution tout en conservant des magistrats spécialisés.
L'affaire Dumas serait-elle la fin des «petits juges», la fin des affaires ?
Les juges doivent être respectés. Ils font un travail difficile. Il ne sert à rien de parler de petits juges, de juges moyens ou de grands juges. Ils sont tous égaux en compétence et en savoir. Mais il faut éviter que se crée un pouvoir personnel qui finit par tourner les têtes... Le gouvernement ne doit pas intervenir dans une instruction judiciaire, sauf cas exceptionnel et en le disant.
Il existe des règles de droit pour cela, il suffit de les appliquer et tout reprendra un cours normal. Avant la création du pôle financier, les principaux parquets de France comptaient dans leurs rangs des magistrats spécialisés aussi bien pour l'accusation que pour l'instruction. Ils étaient compétents et nulle dérive n'a existé à leur sujet pendant de nombreuses années. «Le mieux est quelquefois l'ennemi du bien.» Rien ne justifie plus, après tant d'échecs répétés, l'existence d'un corps particulier.
「次期総統候補」って表現、気になるな~産経~
宋楚瑜擬下周訪日可能會見重要人士
(中央通訊社 2003.02.27 15:21TWT)
http://news.yam.com/cna/politics/news/200302/200302270186.html
台湾次期総統候補が来週訪日
(産経 2003.02.28 朝刊国際欄)
来年三月に行われる台湾の次期総統選候補の一人とされる第二野党、親民党の宋楚瑜主席が来週訪日すると二十七日付の台湾夕刊紙、聯合晩報が報じた。(台北)
---
ここで宋楚瑜に会うヤツが「親台の仮面をかぶった
親中華民国派」と言えよう。さぁー見張ってよー!
福岡の野球&王貞治と、中田宏横浜市長との会談以外は
ほとんど日程が明らかにされていない宋楚瑜訪日。中華
民国の政治家にしては、かなり異例と言える長めの滞在、
ハイライトはズバリこれだと思います。事前に某所から
聞いて私も昨日一日ソワソワしてました(笑) うーん
...(今朝のメール見てウルウルしながらも考え込む)
---
宋楚瑜:台灣需維持現状並成各方權力緩衝區
(中央通訊社 2003.03.09 21:13TWT)
http://news.yam.com/cna/international/news/200303/200303090210.html
宋楚瑜在東京向旅日僑胞説明國親合作理念
(中央通訊社 2003.03.09 22:06TWT)
http://news.yam.com/cna/international/news/200303/200303090222.html
宋楚瑜在東京演講
(中央通訊社 2003.03.09 22:25TWT)
http://news.yam.com/photo_news/cna/news/200303/20030309000026.html
宋楚瑜:台灣應成為緩衝區 以空間換取中國民主化
(東森新聞報 2003.03.09 23:40TWT)
http://www.ettoday.com/2003/03/09/302-1422997.htm
宋楚瑜:明年大選主題在經濟
(自由時報 2003.03.10 政治新聞)
http://www.libertytimes.com.tw/2003/new/mar/10/today-p4.htm
宋楚瑜:一中屋頂下[目分]台灣成緩衝區
(台灣日報 2003.03.10 政治綜合)
http://www.ziyu.net/~rent/tree/wforum.cgi?id=zombie&no=4792&reno=4781&oya=4781&mode=msg_view&page=0
誰掛帥 宋:月底會再協商
(中國時報 2003.03.10 政治新聞)
http://news.chinatimes.com/Chinatimes/newslist/newslist-content/0,3546,110502+112003031000521,00.html
宋楚瑜:國親力爭2004多數執政
(中央日報 2003.03.10 政治要聞)
http://www.cdn.com.tw/daily/2003/03/10/text/920310j2.htm