カルロス・ゴーン逮捕 フランスの新聞LE PARISIENから
19日にフランス パリの新聞 ル・パリジャンの見出しは
こうだ!
その前に、個人的な見解・意見は山ほどあるが、
まあ、金の亡者になるとこうなるってことだな。
慾の塊 こんな人間に会社を任せていると最後にはこうなるという
素晴らしい一例を見せつけてくれましたね。
人間こうなっては終わりです。
清く正しく真面目に生きましょうね!
![](https://blogimg.goo.ne.jp/user_image/3e/2e/443132c1e76b4c7756f46cb0f09cf5e9.jpg)
Renault - Nissan : la chute de l’empereur Carlos Ghosn
ルノー日産連合:カルロス・ゴーン帝王の失墜
Carlos Ghosn, patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a été mis en garde à vue ce lundi au Japon pour «malversations». Il aurait notamment dissimulé une partie de son salaire au fisc.
« Une véritable déflagration dans le monde de l’automobile. » Ce mot d’un expert travaillant pour un cabinet de conseil illustre l’impact de l’arrestation pour « soupçons de malversations » ce lundi de Carlos Ghosn, le tout-puissant patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
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Que lui est-il reproché ? D’avoir « pendant de nombreuses années déclaré des revenus inférieurs au montant réel », affirme la direction de Nissan, parlant de 5 milliards de yens (38 millions d’euros) dissimulés pendant cinq ans, à compter de 2011. Les informations proviendraient d’une enquête interne lancée à la suite des éléments rassemblés par un lanceur d’alerte. « D’autres malversations ont été découvertes, affirme encore la direction, telles que l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles. »
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Démis de son poste dès jeudi ?
L’affaire est d’autant plus troublante que le constructeur japonais s’est empressé de tirer à boulets rouges sur son ancien PDG (il a cédé sa place au japonais Hiroto Saikawa en 2017), allant jusqu’à évoquer son « côté obscur » dans plusieurs médias de l’archipel. Sans même attendre les conclusions de l’enquête, elle a annoncé la tenue d’un Conseil d’administration dès jeudi pour démettre dans la foulée Carlos Ghosn de son poste de président du Conseil d’administration.
LIRE AUSSI >Dissimulation de revenus : Carlos Ghosn victime ou complice ?
Mitsubishi a immédiatement embrayé le pas en annonçant qu’il allait à son tour « proposer à son Conseil d’administration de démettre rapidement Carlos Ghosn de son titre de président ». Une enquête interne sera menée pour déterminer si Carlos Ghosn aurait mis en place ce qui pourrait s’apparenter à un système d’évasion fiscale ou d’abus de biens sociaux. Dans un cas comme dans l’autre, la précipitation des directions suscite de nombreuses interrogations.
Renault dans l’expectative
En France, le Parquet national financier (PNF) affirme « qu’aucun dossier n’est ouvert aujourd’hui à l’encontre de Carlos Ghosn ». Si la procédure japonaise demandait des actes judiciaires en France, cela pourrait conduire à ouvrir une « enquête miroir », selon une source gouvernementale.
Renault indique de son côté avoir « pris connaissance » des informations diffusées par Nissan. « Nous sommes dans l’attente d’informations complémentaires, fait-on savoir au siège de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Un conseil d’administration devrait se réunir rapidement. »
Néanmoins, de vives inquiétudes s’expriment déjà au sein de l’entreprise, quant à l’avenir de l’Alliance. « Si Renault a contribué à relancer Nissan au début des années 2000, le constructeur japonais a depuis quelques années repris suffisamment du poil de la bête pour exprimer des velléités d’indépendance », décrypte un cadre du groupe.
L’Etat surveille de près le dossier
L’Etat, actionnaire à 15 % de Renault, suit en tout cas le dossier de très près. « Ce qui compte pour nous, c’est la poursuite de l’activité de Renault et de la collaboration avec Nissan », explique-t-on au ministère de l’Economie.
Un remplaçant à la tête du constructeur français est-il déjà envisagé ? « Nous avons demandé il y a déjà plusieurs mois à Carlos Ghosn de travailler à sa succession, confirme-t-on à Bercy. Après, il est beaucoup trop tôt pour en parler. Nous allons voir si Carlos Ghosn va être libéré d’ici 48 heures ou s’il existe une clause dans son contrat concernant un intérim provisoire possible. L’Etat aura en tout cas son mot à dire. »
19日にフランス パリの新聞 ル・パリジャンの見出しは
こうだ!
その前に、個人的な見解・意見は山ほどあるが、
まあ、金の亡者になるとこうなるってことだな。
慾の塊 こんな人間に会社を任せていると最後にはこうなるという
素晴らしい一例を見せつけてくれましたね。
人間こうなっては終わりです。
清く正しく真面目に生きましょうね!
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Renault - Nissan : la chute de l’empereur Carlos Ghosn
ルノー日産連合:カルロス・ゴーン帝王の失墜
Carlos Ghosn, patron de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, a été mis en garde à vue ce lundi au Japon pour «malversations». Il aurait notamment dissimulé une partie de son salaire au fisc.
« Une véritable déflagration dans le monde de l’automobile. » Ce mot d’un expert travaillant pour un cabinet de conseil illustre l’impact de l’arrestation pour « soupçons de malversations » ce lundi de Carlos Ghosn, le tout-puissant patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
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Que lui est-il reproché ? D’avoir « pendant de nombreuses années déclaré des revenus inférieurs au montant réel », affirme la direction de Nissan, parlant de 5 milliards de yens (38 millions d’euros) dissimulés pendant cinq ans, à compter de 2011. Les informations proviendraient d’une enquête interne lancée à la suite des éléments rassemblés par un lanceur d’alerte. « D’autres malversations ont été découvertes, affirme encore la direction, telles que l’utilisation de biens de l’entreprise à des fins personnelles. »
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Démis de son poste dès jeudi ?
L’affaire est d’autant plus troublante que le constructeur japonais s’est empressé de tirer à boulets rouges sur son ancien PDG (il a cédé sa place au japonais Hiroto Saikawa en 2017), allant jusqu’à évoquer son « côté obscur » dans plusieurs médias de l’archipel. Sans même attendre les conclusions de l’enquête, elle a annoncé la tenue d’un Conseil d’administration dès jeudi pour démettre dans la foulée Carlos Ghosn de son poste de président du Conseil d’administration.
LIRE AUSSI >Dissimulation de revenus : Carlos Ghosn victime ou complice ?
Mitsubishi a immédiatement embrayé le pas en annonçant qu’il allait à son tour « proposer à son Conseil d’administration de démettre rapidement Carlos Ghosn de son titre de président ». Une enquête interne sera menée pour déterminer si Carlos Ghosn aurait mis en place ce qui pourrait s’apparenter à un système d’évasion fiscale ou d’abus de biens sociaux. Dans un cas comme dans l’autre, la précipitation des directions suscite de nombreuses interrogations.
Renault dans l’expectative
En France, le Parquet national financier (PNF) affirme « qu’aucun dossier n’est ouvert aujourd’hui à l’encontre de Carlos Ghosn ». Si la procédure japonaise demandait des actes judiciaires en France, cela pourrait conduire à ouvrir une « enquête miroir », selon une source gouvernementale.
Renault indique de son côté avoir « pris connaissance » des informations diffusées par Nissan. « Nous sommes dans l’attente d’informations complémentaires, fait-on savoir au siège de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Un conseil d’administration devrait se réunir rapidement. »
Néanmoins, de vives inquiétudes s’expriment déjà au sein de l’entreprise, quant à l’avenir de l’Alliance. « Si Renault a contribué à relancer Nissan au début des années 2000, le constructeur japonais a depuis quelques années repris suffisamment du poil de la bête pour exprimer des velléités d’indépendance », décrypte un cadre du groupe.
L’Etat surveille de près le dossier
L’Etat, actionnaire à 15 % de Renault, suit en tout cas le dossier de très près. « Ce qui compte pour nous, c’est la poursuite de l’activité de Renault et de la collaboration avec Nissan », explique-t-on au ministère de l’Economie.
Un remplaçant à la tête du constructeur français est-il déjà envisagé ? « Nous avons demandé il y a déjà plusieurs mois à Carlos Ghosn de travailler à sa succession, confirme-t-on à Bercy. Après, il est beaucoup trop tôt pour en parler. Nous allons voir si Carlos Ghosn va être libéré d’ici 48 heures ou s’il existe une clause dans son contrat concernant un intérim provisoire possible. L’Etat aura en tout cas son mot à dire. »