とおいひのうた いまというひのうた

自分が感じてきたことを、順不同で、ああでもない、こうでもないと、かきつらねていきたいと思っている。

Le cimetière marin 海辺の墓地 ポール・ヴァレリーと堀辰雄

2013年07月30日 07時54分48秒 | ことば・こころ・文学・演劇

 ポール・ヴァレリー

アンブロワズ=ポール=トゥサン=ジュール・ヴァレリー(: Ambroise Paul Toussaint Jules Valéry, 1871年10月30日 - 1945年7月20日)は、フランス作家詩人小説家評論家。多岐に渡る旺盛な著作活動によってフランス第三共和政を代表する知性と称される。

  (中略)

日本での受容

日本では、アルベルト・アインシュタイン相対性理論をいちはやく理解した詩人として知られるようになった。小林秀雄訳「テスト氏」が早くから読まれ、詩は堀口大學が訳し、ヴァレリー自身と書簡のやり取りもしている。

 戦前(昭和初期)より佐藤正彰河盛好蔵吉田健一等が訳し、創立間もない筑摩書房で『全集』は刊行された。一度目は戦局の悪化で、二度目は戦後の出版事情で未完となった。

 『全集』は、1960年代後半より佐藤正彰・鈴木信太郎等の編集により出版開始。新装版と増補版も刊行した。21世紀に入ると清水徹や恒川邦夫などの新訳が刊行されている。

 なお、堀辰雄の中編小説、風たちぬでは、ヴァレリーの詩『海辺の墓地』の一節、“Le vent se lève, il faut tenter de vivre”を堀達雄が訳した「風立ちぬ、いざ生きめやも」が表題となっている。."」 ウイキペデア

 一方、堀辰雄   堀 辰雄(ほり たつお、1904年(明治37年)12月28日 - 1953年(昭和28年)5月28日)は、昭和初期に活躍した日本の作家。東京出身。 ウィキペディア

 (注:ねっ、シンクロしてもおかしくないでしょ。昔はヴァレリーに非常にファンが多かったのですよ。堀辰雄はヴァレリーのこの詩の死生観に共鳴したのか?いずれにしろ詳しい知識がないので、これから調査してみます。)

(注:『海辺の墓地』(『魅惑 Charme』に所収。1922年 堀口大学は、『海辺の墓地』を訳していませんでした。鈴木信太郎氏と中井久夫氏が訳していました。)

 

 原詩

http://feelingsurfer.net/garp/poesie/Valery.CimetiereMarin.html

                      Le cimetière marin (海辺の墓地)


Ce toit tranquille, où marchent des colombes,
Entre les pins palpite, entre les tombes;
Midi le juste y compose de feux
La mer, la mer, toujours recommencée
O récompense après une pensée
Qu'un long regard sur le calme des dieux!

Quel pur travail de fins éclairs consume
Maint diamant d'imperceptible écume,
Et quelle paix semble se concevoir!
Quand sur l'abîme un soleil se repose,
Ouvrages purs d'une éternelle cause,
Le temps scintille et le songe est savoir.

Stable trésor, temple simple à Minerve,
Masse de calme, et visible réserve,
Eau sourcilleuse, Oeil qui gardes en toi
Tant de sommeil sous une voile de flamme,
O mon silence! . . . Édifice dans l'âme,
Mais comble d'or aux mille tuiles, Toit!

Temple du Temps, qu'un seul soupir résume,
À ce point pur je monte et m'accoutume,
Tout entouré de mon regard marin;
Et comme aux dieux mon offrande suprême,
La scintillation sereine sème
Sur l'altitude un dédain souverain.

Comme le fruit se fond en jouissance,
Comme en délice il change son absence
Dans une bouche où sa forme se meurt,
Je hume ici ma future fumée,
Et le ciel chante à l'âme consumée
Le changement des rives en rumeur.

Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change!
Après tant d'orgueil, après tant d'étrange
Oisiveté, mais pleine de pouvoir,
Je m'abandonne à ce brillant espace,
Sur les maisons des morts mon ombre passe
Qui m'apprivoise à son frêle mouvoir.

L'âme exposée aux torches du solstice,
Je te soutiens, admirable justice
De la lumière aux armes sans pitié!
Je te tends pure à ta place première,
Regarde-toi! . . . Mais rendre la lumière
Suppose d'ombre une morne moitié.

O pour moi seul, à moi seul, en moi-même,
Auprès d'un coeur, aux sources du poème,
Entre le vide et l'événement pur,
J'attends l'écho de ma grandeur interne,
Amère, sombre, et sonore citerne,
Sonnant dans l'âme un creux toujours futur!

Sais-tu, fausse captive des feuillages,
Golfe mangeur de ces maigres grillages,
Sur mes yeux clos, secrets éblouissants,
Quel corps me traîne à sa fin paresseuse,
Quel front l'attire à cette terre osseuse?
Une étincelle y pense à mes absents.

Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière,
Fragment terrestre offert à la lumière,
Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux,
Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,
Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres;
La mer fidèle y dort sur mes tombeaux!

Chienne splendide, écarte l'idolâtre!
Quand solitaire au sourire de pâtre,
Je pais longtemps, moutons mystérieux,
Le blanc troupeau de mes tranquilles tombes,
Éloignes-en les prudentes colombes,
Les songes vains, les anges curieux!

Ici venu, l'avenir est paresse.
L'insecte net gratte la sécheresse;
Tout est brûlé, défait, reçu dans l'air
A je ne sais quelle sévère essence . . .
La vie est vaste, étant ivre d'absence,
Et l'amertume est douce, et l'esprit clair.

Les morts cachés sont bien dans cette terre
Qui les réchauffe et sèche leur mystère.
Midi là-haut, Midi sans mouvement
En soi se pense et convient à soi-même
Tête complète et parfait diadème,
Je suis en toi le secret changement.

Tu n'as que moi pour contenir tes craintes!
Mes repentirs, mes doutes, mes contraintes
Sont le défaut de ton grand diamant! . . .
Mais dans leur nuit toute lourde de marbres,
Un peuple vague aux racines des arbres
A pris déjà ton parti lentement.

Ils ont fondu dans une absence épaisse,
L'argile rouge a bu la blanche espèce,
Le don de vivre a passé dans les fleurs!
Où sont des morts les phrases familières,
L'art personnel, les âmes singulières?
La larve file où se formaient les pleurs.

Les cris aigus des filles chatouillées,
Les yeux, les dents, les paupières mouillées,
Le sein charmant qui joue avec le feu,
Le sang qui brille aux lèvres qui se rendent,
Les derniers dons, les doigts qui les défendent,
Tout va sous terre et rentre dans le jeu!

Et vous, grande âme, espérez-vous un songe
Qui n'aura plus ces couleurs de mensonge
Qu'aux yeux de chair l'onde et l'or font ici?
Chanterez-vous quand serez vaporeuse?
Allez! Tout fuit! Ma présence est poreuse,
La sainte impatience meurt aussi!

Maigre immortalité noire et dorée,
Consolatrice affreusement laurée,
Qui de la mort fais un sein maternel,
Le beau mensonge et la pieuse ruse!
Qui ne connaît, et qui ne les refuse,
Ce crâne vide et ce rire éternel!

Pères profonds, têtes inhabitées,
Qui sous le poids de tant de pelletées,
Êtes la terre et confondez nos pas,
Le vrai rongeur, le ver irréfutable
N'est point pour vous qui dormez sous la table,
Il vit de vie, il ne me quitte pas!

Amour, peut-être, ou de moi-même haine?
Sa dent secrète est de moi si prochaine
Que tous les noms lui peuvent convenir!
Qu'importe! Il voit, il veut, il songe, il touche!
Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,
À ce vivant je vis d'appartenir!

Zénon! Cruel Zénon! Zénon d'Êlée!
M'as-tu percé de cette flèche ailée
Qui vibre, vole, et qui ne vole pas!
Le son m'enfante et la flèche me tue!
Ah! le soleil . . . Quelle ombre de tortue
Pour l'âme, Achille immobile à grands pas!

Non, non! . . . Debout! Dans l'ère successive!
Brisez, mon corps, cette forme pensive!
Buvez, mon sein, la naissance du vent!
Une fraîcheur, de la mer exhalée,
Me rend mon âme . . . O puissance salée!
Courons à l'onde en rejaillir vivant.

Oui! grande mer de délires douée,
Peau de panthère et chlamyde trouée,
De mille et mille idoles du soleil,
Hydre absolue, ivre de ta chair bleue,
Qui te remords l'étincelante queue
Dans un tumulte au silence pareil

Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!
L'air immense ouvre et referme mon livre,
La vague en poudre ose jaillir des rocs!
Envolez-vous, pages tout éblouies!
Rompez, vagues! Rompez d'eaux réjouies
Ce toit tranquille où picoraient des focs!

Paul Valery

                                     詩の朗読(フランス語)

Le Cimeti�・re Marin (1920) - Paul Val�・ry

 

コレージュ・ド・フランスで詩学講座をもつヴァレリー  (ビデオの音声はヴァレリーのヒットラーと戦争についての意見)                                                                           

                                                       

 

『Varery』 堀口大学 ほるぷ社より要約引用(P222) 1945年 1月、雪中、詩学講座に出向き、いたく疲労す。5月30日病床につく。7月20日 死去。24日葬儀。翌25日国葬の儀式。遺骨は故人の遺志により、sete(セット)の〈海辺の墓地〉に、27日に埋葬される。

  

辺の墓地〉に眠る ヴァレリーを讃えて。セットの海辺の交響曲 (Tannhauser Ouverture/R・Wagner)

                                          

                         

 

 

海辺の墓地/ヴァレリー

 

(追記:8月1日:訳詩が手に入ったら転載できるといいですね。著作権があるし、今はなんともいえません。私のいつもの一気訳では興ざめでお気に召しますまい。まあ、訳文は複数あったほうが楽しいと思います。お待ちください。) 

(追記:9月1日。しらべたところ、邦訳は鈴木信太郎氏訳がいいでしょう。掲載には出版社と著作権継承者からの許諾書が必要なのですが、全集出版にがんばった筑摩書房からは、著作権継承者の許諾を前提に許諾を得られました。しかし著作権継承者が権利を文芸家協会に委託しているということで、そちらにたずねてくださいと自筆のお手紙をいただき、協会にたずねたところ、1年間づつ料金の支払いを請求されました。悩みましたが、安くない料金ですので、それなら古本を購入したほうがずっといい、という結論に達しました。)

おすすめの本。(図書館にもありました)。どれも鈴木信太郎氏訳の「海辺の墓地」がはいっています。(鈴木氏以外の方も翻訳していらっしゃいますので、興味のある方は他を探してみてください)

  蛇足:Le vent se lève! . . . il faut tenter de vivre!

     直訳は簡単です。「風が吹き立つ。生きてみようと思わなければならない」 

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 ヴァレリー全集 1 詩集  筑摩書房

    1977年増補版                       1967年初版                  岩波文庫

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2 コメント

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風立ちぬ いざ (根保孝栄・石塚邦男)
2013-10-07 00:42:03
ポール・ヴァレリーの「海辺の墓場」・・・
有名ですが、いいですね。泣けます。
ヴァレリーのフランス語の音声が素敵だ。
返信する
「海辺の墓標」をヒントに短編小説 (,根保孝栄・石塚邦男)
2016-09-26 11:22:10
ブァーレリーの「海辺の墓標」の長編詩をヒントに短編小説を書きました。堀辰雄とは違った観点です。
返信する

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