L’héritage de George Sand

Littérature
Dans une conférence ponctuée de lectures, le député du Cher
a défendu l’héritage de George Sand

A l'occasion de l'exposition dédiée à George Sand, la médiathèque
René-Chatreix a invité Jean-Claude Sandrier pour présenter et
dédicacer son ouvrage « George Sand, le parti du peuple ».

Sa conférence témoigne de son attachement à l'auteure berrichonne
qu'il a découverte lorsqu'il était très jeune. Il a démonté les
fondements aléatoires de l'injuste surnom dont elle a été qualifiée,
la Bonne Dame de Nohant : « Le débat continue de vivre entre ceux
qui l'ont trouvée et la trouvent trop révolutionnaire et ceux qui ont
pensé et pensent qu'elle ne l'a pas été assez. Des deux côtés, on
préfère évoquer la bonne dame. Ca dérange moins les uns, ça
conforte les autres… ».

J.-C. Sandrier préfère parler de la Grande Dame de Nohant en
évoquant ces romans tardifs, engagés comme la Ville Noire, et
tout son propos a démontré pourquoi elle ne fut pas communarde,
marquée par la violence de la Révolution de 1830 et des événements
qui suivirent en 1832, comment elle fut davantage militante de
l'éducation et de l'égalité.

Ponctuée de lectures d'extraits, cette conférence fut une
démonstration lumineuse. Jean-Claude Sandrier écrit :

« Non, George Sand n'a rien renié, elle a simplement reculé
certaines échéances parce que, selon elle, le peuple n'y était
pas prêt ».

Seule l'éducation, l'école doit l'instruire de son rôle.
L'est-il aujourd'hui ? Pas sûr. Le député du Cher conclut :
que faut-il retenir de George Sand ? Tout, il y a urgence.