Pour la première fois, les bacheliers vont étudier un roman écrit par une femme
«Combien d’années devrons-nous attendre gentiment ce moment où enfin, une femme sera au programme?», demandait Françoise Cahen, prof à Alfortville, dans un post de blog. Rappelant la «lourde responsabilité» des responsables des programmes, elle écrivait:
programme qui s’écrit chaque année, strate après strate, forme un message symbolique de domination culturelle masculine qu’ils envoient, mine de rien, à toutes ces filles de terminale L depuis des lustres, et à leurs profs.»
Réponse de Najat Vallaud-Belkacem en mai :
La place respective des auteures et des auteurs [devra être] ajoutée à ces critères afin que les œuvres des auteures femmes puissent être étudiées.»
Dans le «Bulletin officiel», qui oublie au passage de féminiser le mot auteur – on précise :
Madame de La Fayette montre en effet le danger que représentent les passions dans un monde qui, strictement codifié par les règles de bienséance, condamne toute femme qui leur aurait sacrifié sa 'vertu' et sa 'prudence'.»
http://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20170320.OBS6825/pour-la-premiere-fois-les-bacheliers-vont-etudier-un-roman-ecrit-par-une-femme.html