LE GRAND PRIX DE LA CRITIQUE LITTERAIRE
Historique
Le Grand Prix de la Critique Littéraire fut créé en 1948 par Robert André. A partir de 1969, il est remis chaque année à un critique par l’Association Internationale de la Critique Littéraire (composée d’enseignants, de critiques, de journalistes et de créateurs) et parfois en collaboration avec le P.E.N. Club français (composé de poètes, d’essayistes et de nouvellistes) qui sont tous deux représentés à l’UNESCO. S’ajoutent à un palmarès prestigieux, pour les années plus anciennes, les noms de Jean-Pierre Richard (1922-….), critique littéraire ou encore Georges Poulet (1902-1991), essayiste et critique littéraire.
Pour l’année 2003
Michel Décaudin (1919-2004), professeur émérite d’université, a reçu le Prix de la Critique 2003 le 11 décembre aux Deux Magots, 6 place Saint-Germain-des-Près à Paris (VIe). Ce prix récompense, certes l’ensemble de l’œuvre de l’essayiste, spécialiste d’Apollinaire, mais principalement une édition critique des Œuvres de Jean Cocteau dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Pour l’année 2004
Jean-Philippe Domecq (1949-….), romancier, essayiste et enseignant.
Le 9 décembre, une mention spéciale du Grand Prix de la Critique Littéraire fut décernée à Lise Gauvin pour son ouvrage La Fabrique de la langue, de François Rabelais à Réjean Ducharme, Paris, Seuil, coll. Points Essais. Lise Gauvin, professeur de littérature à l’université de Montréal, critique littéraire et nouvelliste, est spécialiste des rapports entre langue et littérature. Elle a notamment publié L’Ecrivain francophone à la croisée de la langue, pour lequel elle reçut, en 1999, le prix France-Québec.
Jean Blot, président du P.E.N. Club français, et Daniel Leuwers, président de l’A.I.C.L., ont décerné ce prix spécial au cours d’une cérémonie. La Fabrique de la langue examine les interactions entre langue et littérature telles qu’elles furent perçues par les écrivains eux-mêmes au cours de siècles. Le lecteur peut ainsi suivre le discours qui servit à l’élaboration de l’écriture « classique » et qui a ensuite présidé à son éclatement vers la deuxième moitié du XIXe siècle. Une attention particulière est accordée aux œuvres de Rabelais et de Céline qui instaurèrent, par leurs stratégies langagières, des pactes de lectures novateurs, en rupture avec la norme. Une large place est également dévolue aux littératures francophones marquées par une interrogation soutenue concernant les faits de langues. La Fabrique de la langue se donne ainsi à lire comme une exploration très personnelle des rapports entre l’imaginaire et la langue dans la littérature française et francophone.
Pour l’année 2007
Elisabeth Badinter a reçu le Grand Prix de la Critique Littéraire le 5 décembre à Paris pour l’ensemble de sa carrière de philosophe. A la suite de son discours, Sylvestre Clancier, Président du P.E.N. Club français, lui a remis le prix constitué par l’Association Internationale de la Critique Littéraire qui s’est clôturé par un dîner offert par le P.E.N. Club. Le diplôme d’honneur fut remis par l’A.I.C.L. à la lauréate en janvier, tradition nouvelle qui se perpétuera par la suite dans la mesure où l’Association fut à l’origine de la remise de ce prix dès 1969.
Pour l’année 2008
Lionel Ray a reçu le Grand Prix de la Critique Littéraire le 11 décembre à Paris pour son ouvrage paru aux éditions La Différence, Le Procès de la vieille dame.
Historique
Le Grand Prix de la Critique Littéraire fut créé en 1948 par Robert André. A partir de 1969, il est remis chaque année à un critique par l’Association Internationale de la Critique Littéraire (composée d’enseignants, de critiques, de journalistes et de créateurs) et parfois en collaboration avec le P.E.N. Club français (composé de poètes, d’essayistes et de nouvellistes) qui sont tous deux représentés à l’UNESCO. S’ajoutent à un palmarès prestigieux, pour les années plus anciennes, les noms de Jean-Pierre Richard (1922-….), critique littéraire ou encore Georges Poulet (1902-1991), essayiste et critique littéraire.
Pour l’année 2003
Michel Décaudin (1919-2004), professeur émérite d’université, a reçu le Prix de la Critique 2003 le 11 décembre aux Deux Magots, 6 place Saint-Germain-des-Près à Paris (VIe). Ce prix récompense, certes l’ensemble de l’œuvre de l’essayiste, spécialiste d’Apollinaire, mais principalement une édition critique des Œuvres de Jean Cocteau dans la Bibliothèque de la Pléiade.
Pour l’année 2004
Jean-Philippe Domecq (1949-….), romancier, essayiste et enseignant.
Le 9 décembre, une mention spéciale du Grand Prix de la Critique Littéraire fut décernée à Lise Gauvin pour son ouvrage La Fabrique de la langue, de François Rabelais à Réjean Ducharme, Paris, Seuil, coll. Points Essais. Lise Gauvin, professeur de littérature à l’université de Montréal, critique littéraire et nouvelliste, est spécialiste des rapports entre langue et littérature. Elle a notamment publié L’Ecrivain francophone à la croisée de la langue, pour lequel elle reçut, en 1999, le prix France-Québec.
Jean Blot, président du P.E.N. Club français, et Daniel Leuwers, président de l’A.I.C.L., ont décerné ce prix spécial au cours d’une cérémonie. La Fabrique de la langue examine les interactions entre langue et littérature telles qu’elles furent perçues par les écrivains eux-mêmes au cours de siècles. Le lecteur peut ainsi suivre le discours qui servit à l’élaboration de l’écriture « classique » et qui a ensuite présidé à son éclatement vers la deuxième moitié du XIXe siècle. Une attention particulière est accordée aux œuvres de Rabelais et de Céline qui instaurèrent, par leurs stratégies langagières, des pactes de lectures novateurs, en rupture avec la norme. Une large place est également dévolue aux littératures francophones marquées par une interrogation soutenue concernant les faits de langues. La Fabrique de la langue se donne ainsi à lire comme une exploration très personnelle des rapports entre l’imaginaire et la langue dans la littérature française et francophone.
Pour l’année 2007
Elisabeth Badinter a reçu le Grand Prix de la Critique Littéraire le 5 décembre à Paris pour l’ensemble de sa carrière de philosophe. A la suite de son discours, Sylvestre Clancier, Président du P.E.N. Club français, lui a remis le prix constitué par l’Association Internationale de la Critique Littéraire qui s’est clôturé par un dîner offert par le P.E.N. Club. Le diplôme d’honneur fut remis par l’A.I.C.L. à la lauréate en janvier, tradition nouvelle qui se perpétuera par la suite dans la mesure où l’Association fut à l’origine de la remise de ce prix dès 1969.
Pour l’année 2008
Lionel Ray a reçu le Grand Prix de la Critique Littéraire le 11 décembre à Paris pour son ouvrage paru aux éditions La Différence, Le Procès de la vieille dame.