西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
本ブログ記事の無断転載および無断引用をお断りします。
 

Sur France Musique, “Le fabuleux destin de Pauline Viardot”, la diva oubliée

2021年08月25日 | 覚え書き
Irène Verlaque
Publié le 14/08/21

Saint-Saëns, Berlioz, Chopin… Elle faisait l’admiration de tous, mais qui s’en souvient ? À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, Charlotte Landru-Chandès remet en lumière cette cantatrice et compositrice majeure du siècle romantique.
Elle fut une cantatrice et pianiste virtuose du XIXe siècle, intime des grandes personnalités de son temps comme George Sand, Alfred de Musset ou Ivan Tourgueniev. Aujourd’hui, pourtant, le nom de Pauline Viardot n’évoque plus grand-chose au commun des mortels. À l’occasion du bicentenaire de sa naissance, Charlotte Landru-Chandès remet en lumière cette artiste oubliée. Chaque dimanche sur France Musique, elle raconte son Fabuleux destin dans une émission musicale hybride, qui mêle récit documentaire et fiction. « Sa vie était un vrai roman, alors j’ai eu envie d’incarner davantage le personnage », explique la productrice, qui a confié ce rôle à la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac. De temps en temps, cette dernière surgit donc au milieu d’un épisode pour donner chair aux aventures de la musicienne voyageuse.

Fille du grand ténor espagnol Manuel García et de la chanteuse d’opéra Joaquína Briones, Pauline grandit dans la musique et fait des prouesses au piano, sous la férule de Franz Liszt. Dans un premier temps, c’est surtout sa sœur, la diva Maria Malibran, qui fait tourner les têtes. Mais lorsque cette dernière meurt d’un accident de cheval en 1836, on attend que Pauline prenne la relève. Elle donne ainsi son premier récital à 16 ans et conquiert le public. Sa tessiture très ample, grave et suave, lui permet de tout chanter. « Sa voix n’était pas de velours ou de cristal mais un peu âpre […], faite pour la tragédie ou l’épopée », écrivait son ami le compositeur Camille Saint-Saëns, tandis que Berlioz lui dédiait une partition et que Chopin louait ses talents de pianiste.
Au fil des épisodes, rythmés par des sonates de Schubert et des extraits d’opéras de Rossini, Charlotte Landru-Chandès brosse avec finesse le portrait d’une femme moderne, qui a joué un rôle central dans le siècle romantique grâce à son talent et son entregent. « Elle était sur tous les fronts et ne se plaignait jamais. Elle partait en tournée à travers l’Europe pour poursuivre sa carrière tout en étant mère de quatre enfants », souligne la mélomane. Et de conclure, conquise : « Pauline Viardot était laide, et malgré ça tout le monde était en admiration devant elle, en raison de son intelligence et de sa culture. À l’époque déjà, c’était rare, et je trouve ça très beau. »
コメント
  • X
  • Facebookでシェアする
  • はてなブックマークに追加する
  • LINEでシェアする