XXXVIème Congrès de la S.F.L.G.C.
« Littérature comparée et Esthétique(s) »
29 oct. - 31 oct. 2009, Université de Provence, Aix-en-Provence
Partant du constat que « la littérature est aussi un art », Gérard Genette dans L’œuvre de l’art pense que l’on peut mieux cerner ce qu’est la littérature si l’on saisit ce qu’est l’œuvre d’art. La Poétique devient (ou redevient) ainsi une branche de l’Esthétique.
Cette position suscite de multiples questions. Comment justifier en Littérature comparée l’usage des « esthétiques » et quel sens leur donnons-nous ? Est-ce que notre recours à l’Esthétique repose aujourd’hui encore sur le postulat romantique d’une unité de l’Art ? La périodisation (le baroque, par exemple, le maniérisme, et même l’idée d’une période telle que la Renaissance) fournit-elle encore à la recherche des outils valides ? Qu’y a-t-il de commun, par exemple, entre le Romantisme allemand et le Romantisme français ..? Quels concepts empruntons-nous à des historiens de l’art ou à des musicologues, par exemple, pour les appliquer dans le champ littéraire ?
Le congrès pourra donc accueillir des contributions sur les approches théoriques dans les domaines suivant :
- littérature et arts,
- littérature et philosophie,
- transferts culturels et traduction.
Les interventions s’interrogeront sur les fondements théoriques de la pratique comparatiste : comment l’Esthétique peut-elle fonder les études comparatistes, la transversalité des arts et des savoirs, et : quelles esthétiques interviennent dans les recherches littéraires ? Ce congrès sera l’occasion de repenser l’interaction de ces disciplines et la pertinence du champ de la littérature comparée, que l’on pourrait nommer une Esthétique transdisciplinaire.
« Littérature comparée et Esthétique(s) »
29 oct. - 31 oct. 2009, Université de Provence, Aix-en-Provence
Partant du constat que « la littérature est aussi un art », Gérard Genette dans L’œuvre de l’art pense que l’on peut mieux cerner ce qu’est la littérature si l’on saisit ce qu’est l’œuvre d’art. La Poétique devient (ou redevient) ainsi une branche de l’Esthétique.
Cette position suscite de multiples questions. Comment justifier en Littérature comparée l’usage des « esthétiques » et quel sens leur donnons-nous ? Est-ce que notre recours à l’Esthétique repose aujourd’hui encore sur le postulat romantique d’une unité de l’Art ? La périodisation (le baroque, par exemple, le maniérisme, et même l’idée d’une période telle que la Renaissance) fournit-elle encore à la recherche des outils valides ? Qu’y a-t-il de commun, par exemple, entre le Romantisme allemand et le Romantisme français ..? Quels concepts empruntons-nous à des historiens de l’art ou à des musicologues, par exemple, pour les appliquer dans le champ littéraire ?
Le congrès pourra donc accueillir des contributions sur les approches théoriques dans les domaines suivant :
- littérature et arts,
- littérature et philosophie,
- transferts culturels et traduction.
Les interventions s’interrogeront sur les fondements théoriques de la pratique comparatiste : comment l’Esthétique peut-elle fonder les études comparatistes, la transversalité des arts et des savoirs, et : quelles esthétiques interviennent dans les recherches littéraires ? Ce congrès sera l’occasion de repenser l’interaction de ces disciplines et la pertinence du champ de la littérature comparée, que l’on pourrait nommer une Esthétique transdisciplinaire.