西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
本ブログ記事の無断転載および無断引用をお断りします。
 

SDN :XIIIe COLLOQUE ANNUEL

2015年11月20日 | 手帳・覚え書き
SDN
Society of Dix-Neuvièmistes

Annual conferences

The SDN organises an annual conference. Click on the links for further details
of each of the past conferences.


FOURTEENTH ANNUAL CONFERENCE

The Body

University of Kent, Paris
(Reid Hall, Montparnasse)

April 14th – April 16th 2016

We invite proposals for papers treating aspects of the conference theme in relation
to French and Francophone culture, history, literature, music and art history in the
long nineteenth century. Suggested topics include, but are not limited to:

The Physiological Body/The Pathological Body/The Body and the City /The Body
Politic/Body Politics/Bodily Metaphors/The Text as Body/Genetic Corpora/Gendered
Bodies/Cadavers/Burials/Resurrections/Normative and Deviant Bodies/Bodily
Discipline(s)/Physical Exercise/Mind and Body/Body and Soul/Heavenly Bodies/
Corpus delicti/Ideal Bodies/Animal Bodies/Public Bodies/The Naked Body/
The Clothed Body/The Body on Display/Bodies for Sale/Body Modification/
Body Parts/The Erotic Body/The Body as Machine/Foreign Bodies

Proposals for individual papers or for panels should be addressed by email,
by 30 November 2015, to Dr Larry Duffy, SDN Conference Organiser, at the
following address: sdn.proposals@yahoo.co.uk


画像は、現在、跡見女子大・新座キャンパスに咲いている『冬桜」です。

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Mort de René Girard, anthropologue et théoricien de la « violence mimétique »

2015年11月19日 | 手帳・覚え書き
Mort de René Girard, anthropologue et théoricien de la « violence mimétique »
LE MONDE | 05.11.2015 à 04h35 • Mis à jour le 05.11.2015 à 14h39 |


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/11/05/l-anthropologue-et-academicien-francais-rene-girard-est-mort_4803285_3260.html#LxcBFaPeVHzIR0K7.99

L’anthropologue René Girard est mort mercredi 4 novembre, à Stanford, aux Etats-Unis.
Il avait 91 ans. Fondateur de la « théorie mimétique », ce franc-tireur de la scène intellectuelle
avait bâti une œuvre originale, qui conjugue réflexion savante et prédication chrétienne.
Ses livres, commentés aux quatre coins du monde, forment les étapes d’une vaste enquête
sur le désir humain et sur la violence sacrificielle où toute société, selon Girard, trouve son
origine inavouable.
« Le renommé professeur français de Stanford, l’un des quarante Immortels de la prestigieuse
Académie française, est décédé à son domicile de Stanford mercredi des suites d’une longue
maladie », a indiqué l’université californienne où il a longtemps enseigné.

Né le 25 décembre 1923, à Avignon, René Noël Théophile grandit dans une famille de la petite
bourgeoisie intellectuelle. Son père, radical-socialiste et anticlérical, est conservateur de la
bibliothèque et du musée d’Avignon, puis du Palais des papes. Sa mère, elle, est une catholique
tendance Maurras, passionnée de musique et de littérature. Le soir, elle lit du Mauriac ou des
romans italiens à ses cinq enfants. La famille ne roule pas sur l’or, elle est préoccupée par la
crise, la montée des périls. Plutôt heureuse, l’enfance de René Girard n’en est donc pas moins
marquée par l’angoisse.
Quand on lui demandait quel était son premier souvenir politique, il répondait sans hésiter :
les manifestations ligueuses du 6 février 1934. « J’ai grandi dans une famille de bourgeois
décatis, qui avait été appauvrie par les fameux emprunts russes au lendemain de la première
guerre mondiale, nous avait-il confié lors d’un entretien réalisé en 2007. Nous faisions partie
des gens qui comprenaient que tout était en train de foutre le camp. Nous avions une conscience
profonde du danger nazi et de la guerre qui venait. Enfant, j’ai toujours été un peu poltron,
chahuteur mais pas batailleur. Dans la cour de récréation, je me tenais avec les petits, j’avais
peur des grands brutaux. Et j’enviais les élèves du collège jésuite qui partaient skier sur le mont
Ventoux… »

Longue aventure américaine
Après des études agitées (il est même renvoyé du lycée pour mauvaise conduite), le jeune Girard
finit par obtenir son bac. En 1940, il se rend à Lyon dans l’idée de préparer Normale-Sup. Mais
les conditions matérielles sont trop pénibles, et il décide de rentrer à Avignon. Son père lui
suggère alors d’entrer à l’Ecole des chartes. Il y est admis et connaît à Paris des moments
difficiles, entre solitude et ennui. Peu emballé par la perspective de plonger pour longtemps
dans les archives médiévales, il accepte une offre pour devenir assistant de français aux
Etats-Unis. C’est le début d’une aventure américaine qui ne prendra fin qu’avec sa mort,
la trajectoire académique de Girard se déroulant essentiellement outre-Atlantique.
Vient alors le premier déclic : chargé d’enseigner la littérature française à ses étudiants,
il commente devant eux les livres qui ont marqué sa jeunesse, Cervantès, Dostoïevski ou
Proust. Puis, comparant les textes, il se met à repérer des résonances, rapprochant par
exemple la vanité chez Stendhal et le snobisme chez Flaubert ou Proust. Emerge ainsi ce
qui sera le grand projet de sa vie : retracer le destin du désir humain à travers les grandes
œuvres littéraires.


De la littérature à l’anthropologie religieuse
En 1957, Girard intègre l’université Johns-Hopkins, à Baltimore. C’est là que s’opérera
le second glissement décisif : de l’histoire à la littérature, et de la littérature à l’anthropologie
religieuse. « Tout ce que je dis m’a été donné d’un seul coup. C’était en 1959, je travaillais
sur le rapport de l’expérience religieuse et de l’écriture romanesque. Je me suis dit : c’est
là qu’est ta voie, tu dois devenir une espèce de défenseur du christianisme », confiait Girard
au Monde, en 1999.
A cette époque, il amasse les notes pour nourrir le livre qui restera l’un de ses essais les plus
connus, et qui fait encore référence aujourd’hui : Mensonge romantique et vérité romanesque
(1961). Il y expose pour la première fois le cadre de sa théorie mimétique. Bien qu’elle engage
des enjeux profonds et extrêmement complexes, il est d’autant plus permis d’exposer cette
théorie en quelques mots que Girard lui-même la présentait non comme un système conceptuel,
mais comme la description de simples rapports humains. Résumons donc. Pour comprendre
le fonctionnement de nos sociétés, il faut partir du désir humain et de sa nature profondément
pathologique. Le désir est une maladie, chacun désire toujours ce que désire autrui, voilà le
ressort principal de tout conflit. De cette concurrence « rivalitaire » naît le cycle de la fureur et
de la vengeance. Ce cycle n’est résolu que par le sacrifice d’un « bouc émissaire », comme en
ont témoigné à travers l’histoire des épisodes aussi divers que le viol de Lucrèce, l’affaire Dreyfus
ou les procès de Moscou.

Prédicateur chrétien
C’est ici qu’intervient une distinction fondamentale aux yeux de Girard : « La divergence
insurmontable entre les religions archaïques et le judéo-chrétien. » Pour bien saisir ce qui les
différencie, il faut commencer par repérer leur élément commun : à première vue, dans un cas
comme dans l’autre,
on a affaire au récit d’une crise qui se résout par un lynchage transfiguré en épiphanie. Mais là où
les religions archaïques, tout comme les modernes chasses aux sorcières, accablent le bouc émissaire
dont le sacrifice permet à la foule de se réconcilier, le christianisme, lui, proclame haut et fort l’innocence
de la victime. Contre ceux qui réduisent la Passion du Christ à un mythe parmi d’autres, Girard affirme la
singularité irréductible et la vérité scandaleuse de la révélation chrétienne. Non seulement celle-ci rompt
la logique infernale de la violence mimétique, mais elle dévoile le sanglant substrat de toute culture
humaine : le lynchage qui apaise la foule et ressoude la communauté.
Girard, longtemps sceptique, a donc peu à peu endossé les habits du prédicateur chrétien, avec
l’enthousiasme et la pugnacité d’un exégète converti par les textes. De livre en livre, et de La Violence
et le sacré (1972) jusqu’à Je vois Satan tomber comme l’éclair (1999), il exalte la force subversive des
Evangiles.

Un engagement religieux critiqué
Cet engagement religieux a souvent été pointé par ses détracteurs, pour lesquels sa prose relève
plus de l’apologétique chrétienne que des sciences humaines. A ceux-là, l’anthropologue répondait
que les Evangiles étaient la véritable science de l’homme… « Oui, c’est une espèce d’apologétique
chrétienne que j’écris, mais elle est bougrement bien ficelée », ironisait, dans un rire espiègle, celui
qui ne manquait jamais ni de culot ni d’humour.
Adoptant une écriture de plus en plus pamphlétaire, voire prophétique, il était convaincu de porter
une vérité que personne ne voulait voir et qui pourtant crevait les yeux. Pour lui, la théorie mimétique
permettait d’éclairer non seulement la construction du désir humain et la généalogie des mythes, mais
aussi la violence présente, l’infinie spirale du ressentiment et de la colère, bref l’apocalypse qui vient.
« Aujourd’hui, il n’y a pas besoin d’être religieux pour sentir que le monde est dans une incertitude
totale », prévenait, un index pointé vers le ciel, celui qui avait interprété les attentats du 11-Septembre
comme la manifestation d’un mimétisme désormais globalisé.
Il y a ici un autre aspect souvent relevé par les critiques de Girard : sa prétention à avoir réponse à tout,
à tout expliquer, depuis les sacrifices aztèques jusqu’aux attentats islamistes en passant par le snobisme
proustien. « Don’t you think you are spreading yourself a bit thin ? » [« tu ne penses pas que tu t’étales
un peu trop ? »], lui demandaient déjà ses collègues américains, poliment, dans les années 1960…
« Je n’arrive pas à éviter de donner cette impression d’arrogance », admettait-il, narquois, un demi-siècle
plus tard.

Relatif isolement
Ajoutez à cela le fait que Girard se réclamait du « bon sens » populaire contre les abstractions
universitaires, et vous comprendrez pourquoi ses textes ont souvent reçu un accueil glacial dans le
monde académique.
Les anthropologues, en particulier, n’ont guère souhaité se pencher sur ses hypothèses, hormis lors d’une
rencontre internationale qui eut lieu en 1983 en Californie, non loin de Stanford, l’université où Girard
enseigna de 1980 jusqu’à la fin de ses jours.
Confrontant son modèle conceptuel à leurs enquêtes de terrain, quelques chercheurs français ont aussi
accepté de discuter les thèses de Girard. A chaque fois, l’enjeu de cette confrontation s’est concentré
sur une question : les sacrifices rituels propres aux sociétés traditionnelles relèvent-ils vraiment du
lynchage victimaire ? Et, même quand c’est le cas, peut-on échafauder une théorie de la religion, voire
un discours universel sur l’origine de la culture humaine, en se fondant sur ces pratiques archaïques ?
Cordiale ou frontale, cette discussion revenait toujours à souligner le relatif isolement, mais aussi la place
singulière, de René Girard dans le champ intellectuel. Ayant fait des Etats-Unis sa patrie d’adoption,
cet autodidacte jetait un regard perplexe sur la pensée française, et notamment sur le structuralisme
et la déconstruction. Mêlant sans cesse littérature, psychanalyse et théologie, cet esprit libre ne
respectait guère les cadres de la spécialisation universitaire. Animé d’une puissante conviction chrétienne,
cet hommede foi ne craignait pas d’affirmer que sa démarche évangélique valait méthode scientifique.
Se réclamant de l’anthropologie, ce provocateur-né brossait la discipline à rebrousse-poil en optant pour
une réaffirmation tranquille de la supériorité culturelle occidentale. Pour Girard, en effet, qui prétend
découvrir l’universelle origine de la civilisation, on doit d’abord admettre la prééminence morale et
culturelle du christianisme.

« Vous n’êtes pas obligés de me croire », lançait René Girard à ceux que son pari laissait perplexes.
Du reste, il aimait exhiber ses propres doutes, comme s’il était traversé par une vérité à prendre ou à
laisser, et dont lui-même devait encore prendre toute la mesure. Rythmant ses phrases de formules du
type « si j’ai raison… », confiant ses incertitudes à l’égard du plan qu’il avait choisi pour tel ou tel livre, il
séduisait les plus réticents par la virtuosité éclairante de son rapport aux textes. Exégète à la curiosité sans
limites, il opposait à la férocité du monde moderne, à l’accélération du pire, la virtuosité tranquille d’un
lecteur qui n’aura jamais cessé de servir les Ecritures.

Lire (édition abonnés) : René Girard, philosophe et anthropologue : "Ce qui se joue aujourd'hui est une
rivalité mimétique à l'échelle planétaire"

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/11/05/l-anthropologue-et-academicien-francais-rene-girard-est-mort_4803285_3260.html#LxcBFaPeVHzIR0K7.99
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Marcel PROUST est mort le 18 novembre 1922. I

2015年11月18日 | 手帳・覚え書き
Marcel PROUST est mort le 18 novembre 1922.
Il est le géant du premier XXème siècle français.
Son œuvre – A la recherche du temps perdu –
constitue non seulement un moment clé de la littérature
de langue française mais aussi un moment essentiel de
l’histoire culturelle de notre pays.
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l’obscurantisme sauvage attaque les Lumières françaises

2015年11月17日 | 手帳・覚え書き
Philippe Sollers ‏@PhilippeSollers 11月15日

De nouveau, l’obscurantisme sauvage attaque les Lumières françaises,
mais les Lumières françaises sont immortelles, elles vaincront.

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Lycée George Sand

2015年11月16日 | 手帳・覚え書き


Communiqué de l’académie de Versailles

À la suite des attentats terroristes survenus dans la nuit du 13 novembre,
Daniel Filâtre, recteur de l’académie de Versailles, chancelier des universités
adresse toutes ses pensées aux familles des victimes et aux blessés.

L’ensemble des services du rectorat et des DSDEN de l’académie de Versailles
est mobilisé. Les consignes suivantes sont appliquées dès à présent :

Les écoles, collèges, lycées et universités seront ouverts lundi.
Les internats ouvriront dès dimanche soir.
Les voyages scolaires sont annulés sur tout le territoire métropolitain, du lundi 16
novembre 2015 au dimanche 22 novembre 2015.

http://www.lyc-sand-domont.fr/communique-de-lacademie-de-versailles/


Milko, Marie, Salah, Elodie… les victimes des attentats du 13 novembre
Au moins 129 personnes ont perdu la vie apres les attentats du vendredi 13 novembre
a Paris et Saint-Denis. Elles ont toutes ete identifiees, a indique la presidence de
la Republique dans le compte rendu du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi.
Le Monde a decide de publier leur nom quand leur disparition a ete confirmee par un
membre de leur famille ou leur employeur. Cette liste a vocation a evoluer. A la demande
de familles de certaines victimes, des noms ne seront pas ici
mentionnes.

http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/15/guillaume-quentin-marie-les-victimes-des-attentats-du-13-novembre_4810428_4809495.htmlhttp://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/11/15/guillaume-quentin-marie-les-victimes-des-attentats-du-13-novembre_4810428_4809495.html

お亡くなりになった方々およびご家族の皆様に謹んで哀悼の意を表します。
ご家族の皆様には一日も早く悲しみを乗り越えることができますようお祈り申し上げ ます。

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Paroles de Femmes à Nohant

2015年11月15日 | 手帳・覚え書き
http://www.casepasseanohantvic.net/paroles-de-femmes-a-nohant/
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Nous prions en hommage aux victimes des attentats.

2015年11月14日 | 手帳・覚え書き





Je voudrais exprimer toutes mes condoleances aux victimes à leur famille comme aux proches
de la série d'attentats à Paris le 13 novembre, et cela au nom de la SJES.
Rien ne justifie cette barbarie, ce carnage qui a donnée autant de morts et des blessées.
Nous sommes tous solidaires des Parisiens des Français face à la menace du terrorisme, de la violence,
, sans pourtant oublier les violences produites à Beyrouth à Bagdad ainsi qu’en Egypte

Nous prions en hommage aux victimes des attentats.
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『響きあう東西文化: マラルメの光芒、フェノロサの反影 』

2015年11月14日 | 手帳・覚え書き
『響きあう東西文化: マラルメの光芒、フェノロサの反影 』宗像 衣子 (著)

内容紹介
本書は、19世紀フランス象徴主義の巨匠・詩人ステファヌ・マラルメ(1842-98)について
文学的考察を起点に進められた諸芸術(美術・音楽)の相関的研究から、明治近代化の黎明
期に、日本の伝統芸術・文化を欧米に紹介してその価値を究めたアーネスト・フェノロサ
(1853-1908)との関係へと至るものであり、東西の芸術文化の交流の諸相および日本文化
の価値を、現代に向けて照らし出すものである。著者の10年にわたるマラルメ探究の成果、
そのエッセンスをまとめた一書。

目次
〈Ⅰ 文芸に見る自然観〉
 一 マラルメの“無”
  1 人工的自然と創造的無
  2 日本美術における時空間の一特質
  3 自然の描写に関わる相違性
  4 “主体”をめぐる文芸の照らしあい

 二 俳句とハイカイ
  1 俳句の仏訳が示す主体表現の異同
  2 ハイカイとシュールレアリスム、断片と組合せ
  3 ことばによる絵、自然に融合する主体

 三 “主体”の表現
  1 マラルメの抽象的イマージュ、日常と非日常、創造と遊び
  2 画人俳人・蕪村が描くことばとイマージュ
  3 日本の絵、イマージュが現前させる非分析的“主体”
  4 ジャポニスムにおけるマラルメの位置

 四 バルト再考
  1『零度のエクリチュ-ル』、ことばの透明性
  2『表徴の帝国』、俳句の無響性と「マラルメの住み処」
  3 芸術諸領域に通底する無目的性・遊戯性
  4 日本における俳句の展開
  5 言語と文化における自然


登録情報
単行本: 351ページ
出版社: 思文閣出版 (2015/11/2)
言語: 日本語
ISBN-10: 4784218149
ISBN-13: 978-4784218141
発売日: 2015/11/2

著者について
1973年京都大学文学部フランス文学専攻卒業,同大学院文学研究科同専攻修士課程修了,
同博士課程単位取得退学, 新ソルボンヌ・パリ第三大学文学博士.現在,神戸松蔭女子学院
大学文学部総合文芸学科教授.
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『テクストとは何か  編集文献学入門』

2015年11月14日 | 手帳・覚え書き
『テクストとは何か  編集文献学入門』
明星 聖子 編 納富 信留 編


一度成立したテクストは、それ自体が一人歩きして、あたかも確固とした権威をそなえているかのように
錯覚させます。それらは、どれを用いても大丈夫なように見えます。しかし、テクストとはそもそも何か
を意識し、心得をもって臨まないかぎり、私たちはテクストに裏切られ、使いそこなってひどい目にあう
ことでしょう。その結果、どんなテクストも信用できない、意味がない、などと過剰な嫌悪を抱いても、
なんの得にもなりません。むしろ「テクストを疑う」という健全な態度をもって技法を培いながら、それ
ぞれのテクストに向かっていくしかないのです。

印刷されたテクスト、情報で検索されたテクストはそのまま受け取ってはならず、読者として主体的に読み
解く必要があります。そこでは、複数の接し方、読み方の可能性が現れることでしょう。しかし、相対主義
に立って、どんな読みをしても構わないということにはなりません。開かれたテクストへの接近をつうじて、
一定の作法にのっとった蓋然性、つまりも・っ・と・も・な解釈へと進むことが、テクストを読むということ
なのです。

単行本: 274ページ
出版社: 慶應義塾大学出版会 (2015/10/29)
言語: 日本語
ISBN-10: 4766422805
ISBN-13: 978-4766422801
発売日: 2015/10/29

目次

序 編集文献学とは何か   明星聖子

Ⅰ 古典とは何か
 第1章 西洋古典テクストの伝承と校訂
 ―― プラトン『ポリテイア(国家)』   納富信留
 第2章 著作集編集と「古典」の成立
 ―― ゲーテ『若きウェルテルの悩み』   矢羽々崇

Ⅱ 聖典とは何か
 第3章 聖なるテクストを編集する
 ―― 新約聖書   伊藤博明

Ⅲ 作品とは何か
 第4章 ヨーロッパ中世の俗語文学
 ―― チョーサー『カンタベリー物語』   松田隆美
 第5章 可能態としてのテク ……

Ⅳ 上演とは何か
 第6章 演劇テクストの作者は誰?
 ―― シェイクスピア『ハムレット』   井出 新
 第7章 歌劇の「正しい」姿?
 ―― ワーグナー《タンホイザー》   松原良輔

Ⅴ 作者とは何か
 第8章 モダニズムのテクスト
 ―― フォークナー『響きと怒り』   中谷 崇
 第9章 遺稿編集の問題
 ―― ニーチェ『権力への意志』   トーマス・ペーカー(矢羽々崇
 訳)

 終 章 テクストとは何か
 ―― カフカの遺稿   明星聖子

  結   テクストを読み解く技法   納富信留

  人名索引


http://honto.jp/netstore/pd-contents_0627422577.html
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「George qui ?」(映画)

2015年11月13日 | 手帳・覚え書き
Deleuze appeared in the film « George qui ? » directed by Michèle Rosier in 1973.
He played the part of Lamennais (Félicité Robert de Lamennais),
friendly philosopher of George Sand. 〈 scene.1 here & scene.2 here 〉

In Memoriam Deleuze died 20 years ago on November 4th, 1995.

1995年 
M・ロジエ監督の映画でF・R・ド・ラムネー役を演じるドゥルーズ
ジョルジュ・サンド役はアンヌ・ヴィアゼムスキー

といった映画があったそうだけれども、今でも見ることができるのだろうか。

http://s-hayashi.tumblr.com/post/132530643804/gilles-deleuze-in-george-qui
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