西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
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L'Atelier du XIXe siècle

2013年01月08日 | 十九世紀の文学
Centre Jacques Seebacher
Université Paris –Diderot
Les Grands Moulins
Bât. A, 2e étage
5, rue Thomas Mann 75013-Paris
Samedi 10 h -13 h

31 mars 2013 : La nuit dans la littérature européenne du XIXe siècle

• Corinne Bayle-Goureau
• Marie-France de Palacio
• Alain Montandon
• Victoire Feuillebois
• Hélène Valance (discussion)
• Virginie Tellier (organisation).

Séances passées
24 novembre 2012 : Ethos / postures / scénographies

• Dominique Maingueneau (Paris XII) : « L’ethos, un articulateur »
Après avoir rappelé l’instabilité foncière de la notion d’ethos, voire d’ethos discursif, et rappelé quelques caractéristiques essentielles de sa propre conception, Dominique Maingueneau évoquera quelques difficultés soulevées par son application au discours littéraire. Pour ce faire il s’appuiera sur des exemples tirés d’époques et de genres différents. Ce rapide survol incite à plaider en faveur d’une théorie de l’ethos qui soit modulable en fonction des corpus concernés.
• Jérôme Meizoz (Lausanne) : « Positionnement et singularisation : l’auteur comme posture »
Jérôme Meizoz présentera une recherche menée ces dernières années en vue d'une sociopoétique de l'auteur. Une genèse de ce travail sera faite sur les phénomènes posturaux et leurs répertoires historiques. À partir de deux exemples principaux, J.-J. Rousseau et L.-F. Céline, il insistera sur le point de vue interactionniste sous-jacent à cette réflexion. Un document sera distribué avec les citations principales et la bibliographie de l’exposé.
• José-Luis Diaz (Paris VII) : « Variations sur une scénographie : ethos ironiques et postures préfacielles (1830-1833) »
José-Luis Diaz se propose de travailler surtout sur une préface de style « Jeune-France », la Préface des Roueries de Trialph notre contemporain avant son suicide, de Charles Lassailly (1833), pour voir comment s’y joue une scénographie à la fois ironique et désenchantée de l’après 1830. Comme tous ses pareils, ce jeune écrivain y adopte une « posture », visible de loin, qui comporte des traits communs avec deux des méta-scénographies alors existantes, mais qu’il s’emploie à singulariser au maximum. Il le fait en investissant avec jubilation un genre discursif jouissant alors de tout son prestige : la préface. Car, du fait de sa force pragmatique, c’est là un espace paratextuel stratégique que ne manquent pas d’investir tous ces jeunes écrivains qui, après 1830, veulent entrer dans le champ (de visibilité) littéraire et s’y faire remarquer. Cela avec, en gros, les mêmes arguments – et les mêmes « poses » : jeunesse affichée, prise de distance par rapport aux écrivains consacrés et aux modes littéraires ambiantes, propos provocateurs, dévaluation de soi, rapport ironique aux « juges » qui les attendent, mais aussi affirmation de soi à La Corrège (Anch’io son pittore !), etc. Ce qui se traduit sur le plan discursif par l’adoption de protocoles d’énonciation et de manières stylistiques spéciales, faisant signature, et en déclinant donc des ethè différents mais aux ressources semblables.
Il convient donc d’avoir quelques autres préfaces de même acabit en vue pour établir les comparaisons qui s’imposent, et qui seules permettent de décider dans quelle mesure il y a scénographie à usage collectif malgré la singularisation outrancière. Les préfaces de Borel (Rhapsodies, 1832), de Philothée O’Neddy (Feu et Flamme, 1833), mais aussi celles de Gautier (Albertus, 1832 ; Les Jeunes-France, 1833) ou encore celles de Musset (Contes d’Espagne et d’Italie, 1830 ; « Dédicace » de La Coupe et les Lèvres, 1832) pourront fournir cet arrière-fonds.
Cet exposé s’inscrit dans une tentative plus large d’explorer en leurs diverses espèces rivales scénographies et ethè des ironistes de l’époque romantique (Musset, Gautier, Janin, Balzac, les Jeune-France, le Petit Journal…), pris dans le chronotope étroit des années 1830-1835, où il s’agit pour chacun d’exister dans un champ de visibilité vite saturé, au moyen de happenings spirituels, dont les préfaces et l’écriture de presse sont les terrains d’élection, en vertu de leur capacité à mettre en branle un « agir communicationnel ». Ce que J.-L. Diaz a déjà fait pour les Jeunes-France pris en général, pour le Balzac « phosphorique » de l’après 1830, pour le dandysme littéraire de l’après 1830, et plus récemment pour le Musset des Comédies et proverbes.
• Élise Sorel (Paris IV) : « Scénographie auctoriale et “prêts à écrireˮ : le “making of myselfˮ du dandy par un certain modèle d’écriture ? »
S’intéressant à l’articulation entre posture et écriture, Élise Sorel interrogera l'existence de « prêts à écrire » impliqués par la représentation de certaines postures d'écrivain. Elle prendra pour exemple l'ethos de l'écrivain dandy (les premiers Memoranda de Barbey d’Aurevilly et les Journaux intimes de Baudelaire), en se demandant plus particulièrement si celui-ci peut ou non déterminer certains traits stylistiques – rhétoriques et grammaticaux.

6 octobre 2012 : Stylistique de la prose
• Éric Bordas (ENS Lyon) : « Style et rythme de la prose »
• Gilles Philippe (Université Paris III) : « Style et norme »
• Lola Kheyar Stibler (Paris III), « Stylistique du genre romanesque : une aporie théorique? ».

5 mai 2012 : L’écriture du voyage (Salle Pierre Albouy, Grands Moulins, Bat. C, 6e étage)
• Philippe Antoine (Université de Clermont-Ferrand), « "Nous en repaissions nos yeux ; nous en écartions les narines ; nous en ouvrions les oreilles" : les expériences sensorielles du voyageur ».
• Sarga Moussa (CNRS-Lire, Université Lyon II), « La médiation picturale dans les récits de voyage de Gautier »
• Roland Le Huenen (Université de Toronto), « Écriture du voyage/écriture du roman (Sand) »
• Aude Jeannerod (Jean-Moulin / Lyon 3) : « Les voyages d'art chez Huysmans : problèmes d'appartenance générique».

2 juin 2012 : Ethnocritique de la littérature
• Jean-Marie Privat (Université de Metz), « Les intersignes du roman. L'exemple de Madame Bovary ».
• Marie Scarpa (Université de Metz), « L'ethnocritique aujourd'hui : définitions / situations / perspectives ».
• Sophie Ménard (UQAM, post-doctorante en ethnocritique) : « Les savoirs de la culture : ethnocritique des figures de la folie chez Zola ».
• Discutante : Florence Dupont (ethnopoétique, Paris 7)

17 mars 2012
Séance inaugurale : quels ateliers pour penser le XIXe siècle ?

http://etudes-romantiques.ish-lyon.cnrs.fr/atelier.html
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2013年01月08日 | サンド研究
Dimanche 17 Février à 16 h.00

Pierrette Dupoyet jouera sa pièce « Sand, prénommée George, ou l'Aurore d'une Liberté... »

dans la salle de spectacles Les Justes à Le Cendre (Puyde-Dôme).

Vendredi 8 février 2013 à 20 h 30 :
la Compagnie Opéra du Jour présente au Salon Michelin, 47 rue Ampère, Paris 17ème , un concert lecture Langages croisés autour de George Sand, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Franz Liszt, Clara Wieck, Robert Schumann, avec François René Duchâble au piano et Diane de Montlivault pour l'adaptation et la lecture.

Tarif 25 €. Présentation du spectacle et réservation sur le site www.operadujour.com
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