Plus d'un millier de lycéens de l'Indre ont planché, vendredi,
sur l'épreuve anticipée du bac de français.
Et comme chaque année, un auteur a fait les frais de la vindicte
juvénile, traduite sur Twitter par quelques messages hilarants :
« C ki Anatole France ? C'est la sœur de France Gall ? » ou encore :
« J'ai pas pris le commentaire parce que je savais pas si Anatole
France était une meuf ou un mec ».
Eh oui, Anatole, même avec un « e », est un prénom masculin.
Et George, sans « s », est le pseudonyme d'une de nos plus illustres
écrivaines. George Sand fait partie de ces nombreuses et brillantes
femmes de lettres françaises qui n'ont que très rarement l'honneur
de figurer dans les programmes du bac.
Alors, si un jour, par bonheur, un texte de George Sand était proposé
à l'examen, espérons que les candidats ne la prendront pas pour
un homme. Dans le Berry, l'impair serait impardonnable.
Alban Ratsivalaka
http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2016/06/19/Pauvre-Anatole-2755930