Catherine Mariette-Clot (Sous la direction de), Damien Zanone (Sous la direction de)
Présentation de l'éditeur
Les noms de Mmes de Charrière, Cottin, de Duras, Gay, de Genlis, de Graffigny, Guizot, de Krüdener, de Montolieu, Riccoboni, de Souza, de Tencin (donnés ici dans lordre impersonnel de lalphabet), romancières réputées en leur temps, ont difficilement passé les années : dès le milieu du XIXe siècle, ils nont plus été retenus que des érudits quintéressaient lhistoire de la littérature ou lhistoire du roman, lhistoire des femmes aussi. Quant à la notoriété qui a toujours entouré les noms de Mme de Staël et de George Sand, elle sest souvent plus occupée daspects de leur biographie, construits et chéris comme des stéréotypes, que de leur uvre de romancières.
Le fait est, pourtant, quau XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe, les romans écrits et publiés par des femmes occupent la scène littéraire dune manière qui les met suffisamment en valeur pour que les lecteurs reconnaissent en eux une tradition, celle des « romans de femmes ». Lunité de lappellation collective suggère la présence dans ces textes dun maniement spécifique du langage romanesque, avec des traits récurrents (modèles dintrigues, constantes thématiques, normes du discours moral). Par jeu de reprises et de variations, cet ensemble déléments créerait des conventions et ainsi déterminerait un genre (notion que le mot de tradition revient à dire par euphémisme). Cest à la rencontre dun tel contenu objectivable que le présent ouvrage veut se risquer : existe-t-il ? Le discours critique doit-il valider lidée quil y eut, au XVIIIe et au XIXe siècles, une tradition des romans de femmes ?
Relié: 453 pages
Editeur : Honoré Champion (28 février 2012)
Collection : Littérature et genre
EUR 91,00
Tous les prix incluent la TVA.
Présentation de l'éditeur
Les noms de Mmes de Charrière, Cottin, de Duras, Gay, de Genlis, de Graffigny, Guizot, de Krüdener, de Montolieu, Riccoboni, de Souza, de Tencin (donnés ici dans lordre impersonnel de lalphabet), romancières réputées en leur temps, ont difficilement passé les années : dès le milieu du XIXe siècle, ils nont plus été retenus que des érudits quintéressaient lhistoire de la littérature ou lhistoire du roman, lhistoire des femmes aussi. Quant à la notoriété qui a toujours entouré les noms de Mme de Staël et de George Sand, elle sest souvent plus occupée daspects de leur biographie, construits et chéris comme des stéréotypes, que de leur uvre de romancières.
Le fait est, pourtant, quau XVIIIe siècle et dans la première moitié du XIXe, les romans écrits et publiés par des femmes occupent la scène littéraire dune manière qui les met suffisamment en valeur pour que les lecteurs reconnaissent en eux une tradition, celle des « romans de femmes ». Lunité de lappellation collective suggère la présence dans ces textes dun maniement spécifique du langage romanesque, avec des traits récurrents (modèles dintrigues, constantes thématiques, normes du discours moral). Par jeu de reprises et de variations, cet ensemble déléments créerait des conventions et ainsi déterminerait un genre (notion que le mot de tradition revient à dire par euphémisme). Cest à la rencontre dun tel contenu objectivable que le présent ouvrage veut se risquer : existe-t-il ? Le discours critique doit-il valider lidée quil y eut, au XVIIIe et au XIXe siècles, une tradition des romans de femmes ?
Relié: 453 pages
Editeur : Honoré Champion (28 février 2012)
Collection : Littérature et genre
EUR 91,00
Tous les prix incluent la TVA.