西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
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Parcours

2010年11月08日 | 歴史
パリ9区

http://www.evous.fr/Parcours-La-Nouvelles-Athenes,1131007.html

Parcours "La Nouvelle Athènes"

Parcours "La Nouvelle Athènes"

Le nom de "Nouvelle Athènes" a été donné le 18 octobre 1823 par Dureau de la Malle, journaliste au Journal des Débats, à un lotissement entrepris au début du XIXe siècle sur les pentes du quartier Saint-Georges, dans l’ancien quartier des Porcherons, quartier des guinguettes et de cabarets au milieu des champs et des vergers. Ce nom fait référence à la grécomanie ambiante.

Promenade sur les traces des grandes figures du romantisme : George Sand, Pauline Viardot, Mademoiselle Mars, Victor Hugo, Frédéric Chopin, Franz Liszt, Eugène Delacroix, Théodore Géricault, Honoré de Balzac …

Les mardis à 14h30

Novembre : 2, 9, 16, 23, 30
Décembre : 7, 14
Janvier : 4, 11

Durée 1h30. Réservation conseillée au 01.55.31.95.67

Plein tarif : 7,50 € - Tarif réduit : 6 €

Une journée : un musée, un quartier
Forfait découverte des collections permanentes et promenade dans le quartier de "La Nouvelle Athènes"

Durée 1h30 X 2. Sur réservation
Forfait pour deux séances dans la même journée : 9,80 €

Les mardis à 10h30 et 14h30

Novembre : 2, 9, 16, 23, 30
Décembre : 7, 14
Janvier : 4, 11

Artistes et écrivains
Ary Scheffer vint en 1830 s'installer rue Chaptal.

"On y accédait par une avenue qui conduisait à une cour entourée de deux ateliers, d'une écurie et d'une remise. Au centre, la maison d'habitation ombragée d'un cèdre ; deux petits jardins égayaient l'ensemble".
(M. Kolb, Ary Scheffer et son temps, 1937, p.143)

"Ces lieux qui, grâce à la piété des descendants de l'artiste, ont été préservés jusqu'à nos jours, virent au temps des frères Scheffer passer de nombreux écrivains, hommes politiques et artistes, Ingres, Lammenais, Chopin, Guizot, par exemple. L'atelier servit aussi de refuge aux républicains poursuivis"...
(Catalogue de l'exposition, E. Renan, Paris, B.N, 1974)

Eugène Delacroix établit son atelier et son appartement, de 1844 à 1857, au n°58 rue Notre-Dame-de-Lorette.
La maison n'avait alors que la largeur de la porte d'entrée et était disposée en équerre sur les deux côtés de la cour. Delacroix n'était pas installé depuis quatre ans que naissait Paul Gauguin dans la maison voisine (n°56) dont l'intéressante façade Louis-Philippe est décorée, comme beaucoup d'autres immeubles de la rue, de ces barres d'appui de fonte aux motifs recherchés, si caractéristiques de la Monarchie de Juillet.
Le n°54 célèbre dans la pierre les amants légendaires, Héloïse et Abélard, dont la mode médiévale et le "tombeau" du Père-Lachaise avaient diffusée les portraits imaginaires. On les retrouve, en fonte, dans les médaillons de la porte du n°49, où vécut Pissaro en 1856.
Au n°17 de la rue Pigalle, le sculpteur Jean-Baptiste Pigalle (1714 -1785) habita de 1756 à 1782.

En 1813, Théodore Géricault (1791-1824) quitta la rue de la Michodière et vint s'installer au 21 rue des Martyrs, non loin de l'atelier d'Horace Vernet, dans une maison où habitèrent de 1824 à 1827 le chansonnier et poète Pierre-Jean de Béranger (1780-1857) et l'ancien député républicain Manuel (1775-1827).

Le peintre de marines, Eugène Isabey (1803-1886), hanta véritablement le quartier ; il séjourna successivement rue de La Rochefoucault, rue Saint-Lazare, rue Bréda (actuellement rue Henri-Monnier) et avenue Frochot.

Notre balade débutera par la place St Georges: là où Thiers séduisit la mère et la fille Dosne, ce qui lui valut d'acquérir ce superbe hôtel néo-classique que les communards – cruel destin – brûleront exprimant ainsi la haine qu'ils avaient pour celui qu'ils appelaient « Foutriquet »!
 Lui faisant face, vous admirerez l'Hôtel Païva, du nom d'une marquise mondaine qui y tenait salon et y recevait les artistes du Tout Paris que ses différents mariages lui avaient permis de rencontrer! Le Tout Paris s'y pressait mais pour mieux s'en moquer : ne disait-on pas "qui paye-y-va!" pour nommer l'Hôtel de Mme de Païva ?

http://www.baladeapaname.fr/#/la-nouvelle-athenes/3216605

D'où vient le nom " Nouvelle Athènes " ?
Qui étaient les Lorettes ?
Qui était La Païva ?
Comment Thiers est-il devenu propriétaire d'un Hôtel Particulier ?
Qui brûla l'Hôtel de Thiers ?
Comment l'acteur Talma travaillait-il ses rôles ?
Comment mourut Géricault rue des Martyrs ?
Pourquoi autant d'artistes vécurent dans ce quartier ?

  ... Une visite Romantique ...

Vous apprendrez à ne pas confondre lorettes et Lorette : les premières sont les prostituées qui habitaient derrière l'église du quartier et la seconde est la maison où la Vierge Marie fut visitée par le Saint-Esprit.

En poursuivant vers la rue de la Tour aux dames, vous prêterez l'oreille aux petits potins de ces « demoiselles » actrices qui ne déclamaient pas que des vers. Vous comprendrez pourquoi Talma, l'acteur préféré de Napoléon, a été représenté en légionnaire romain sur la façade de l' Hôtel de Ville.

Deux incartades vous conduiront, l'une, au Théâtre de Grand Guignol et l'autre, sur les derniers pas de Van Gogh. Ce quartier cossu nous montrera alors toutes ces facettes et finira de vous donner raison de l'avoir découvert.
 
Puis la balade prendra un ton romantique du square d'Orléans – nid d'amour de George Sand et Frédéric Chopin – jusqu'au musée de la Vie romantique : ancienne demeure d'Ary Scheffer: vous retrouverez , peut-être, leur univers si particulier teinté d'extases et de tourments de l'âme. Le coeur lèger, vous repartirez vers Paname et pourrez alors indiquer- à ceux qui l'ignorent encore – où se trouve ce charmant quartier dont vous détiendrez tous les secrets …


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