Christophe Grandemange, Gabrielle Sand, "Un ange de sérénité", Alan Sutto Eds, 2008
« Mon bonhomme, nous voilà à Nohant sans nous être arrêtés à Paris plus d’un jour, car nous y avons reçu la bonne nouvelle de la naissance d’une 2de fillette […]. Nous avons donc pris le premier train disponible et ajouté une nuit de chemin de fer aux vingt-quatre heures de Toulon à Paris. Arrivés ici avant-hier matin, nous avons trouvé la besogne très bien faite. La petite mère qui n’a souffert que 2 h[eures] et qui se porte on ne peut mieux, la petite fille bien venue à terme et très belle, Aurore en extase devant sa petite sœur, et la bonne Mme Ludre au chevet de Lina. Calamatta est arrivé ce matin. Tout le monde est enchanté et surpris de l’arrivée de Mlle Gabrielle qui est brune et forte comme était son aînée. » (Lettre de George Sand à Emile Aucante, du 16 mars 1868.)
La petite-fille de l’écrivain berrichon grandit au sein d’une famille unie. Mariée en 1890 à un professeur de dessin italien, elle le quitte quatre ans plus tard, ne supportant plus sa jalousie et sa violence. Profondément attachée au Berry, elle revient alors vivre dans ce Nohant qu’elle aime tant. Mais le 27 juin 1909, la maladie emporte Gabrielle Sand qui s’éteint dans sa belle chambre d’inspiration chinoise, au château familial. Celle que George Sand appelait affectueusement Titite n’avait que 41 ans…
Avec un ton toujours juste et touchant, Christophe Grandemange dresse un portrait de Gabrielle Sand qu’il illustre à chaque tournant de sa vie par des photographies inédites.
Fervent admirateur de George Sand et de sa famille, Christophe Grandemange a créé l’association Corambé dont il est président. Souhaitant raconter l’histoire de Gabrielle Sand, il s’est adressé à l’héritière morale de la famille, Christiane Sand, qui lui a permis de réaliser cette biographie fidèle.
« Mon bonhomme, nous voilà à Nohant sans nous être arrêtés à Paris plus d’un jour, car nous y avons reçu la bonne nouvelle de la naissance d’une 2de fillette […]. Nous avons donc pris le premier train disponible et ajouté une nuit de chemin de fer aux vingt-quatre heures de Toulon à Paris. Arrivés ici avant-hier matin, nous avons trouvé la besogne très bien faite. La petite mère qui n’a souffert que 2 h[eures] et qui se porte on ne peut mieux, la petite fille bien venue à terme et très belle, Aurore en extase devant sa petite sœur, et la bonne Mme Ludre au chevet de Lina. Calamatta est arrivé ce matin. Tout le monde est enchanté et surpris de l’arrivée de Mlle Gabrielle qui est brune et forte comme était son aînée. » (Lettre de George Sand à Emile Aucante, du 16 mars 1868.)
La petite-fille de l’écrivain berrichon grandit au sein d’une famille unie. Mariée en 1890 à un professeur de dessin italien, elle le quitte quatre ans plus tard, ne supportant plus sa jalousie et sa violence. Profondément attachée au Berry, elle revient alors vivre dans ce Nohant qu’elle aime tant. Mais le 27 juin 1909, la maladie emporte Gabrielle Sand qui s’éteint dans sa belle chambre d’inspiration chinoise, au château familial. Celle que George Sand appelait affectueusement Titite n’avait que 41 ans…
Avec un ton toujours juste et touchant, Christophe Grandemange dresse un portrait de Gabrielle Sand qu’il illustre à chaque tournant de sa vie par des photographies inédites.
Fervent admirateur de George Sand et de sa famille, Christophe Grandemange a créé l’association Corambé dont il est président. Souhaitant raconter l’histoire de Gabrielle Sand, il s’est adressé à l’héritière morale de la famille, Christiane Sand, qui lui a permis de réaliser cette biographie fidèle.