Si l’on considère La Gazette de Théophraste Renaudot fondée en 1631 comme le premier journal français, c’est avec Le Journal de Paris que s’ouvre en 1777 l’ère de la presse d’information.
1789 instaure la liberté de la presse. Les feuilles éclosent en nombre (Le Père Duchesne, L’Ami du Peuple…) avant d’être à nouveau réprimées.
Le combat contre la censure agite tout le XIXe siècle qui s’achève par un « âge d’or de la presse » à la faveur de la Loi sur la liberté de la presse de 1881.
Dès 1836, les formules novatrices du Siècle et de La Presse ouvrent la marche de cet essor. Les titres généralistes retranscrivent les partitions politiques et alimentent le débat.
La presse satirique (Le Charivari, Le Journal pour rire …) se développe également qui à travers caricatures et portraits-charges dénonce le pouvoir et s’attache par l’humour un public fidèle. Plus étoffées que les journaux et d’une périodicité moindre, des publications prestigieuses (La Revue des deux mondes, La Revue de Paris) ou émanant de sociétés savantes parfois locales reflètent quant à elles l’intérêt croissant de l’époque pour les sciences, les arts et les lettres.
D’abord peu présente, l’image gagne les colonnes des journaux et celles de leurs suppléments illustrés pour capter un lectorat croissant. Des titres féminins (La Femme, Femina…), sportifs (La Pédale, Match…) ou enfantins (La Semaine des enfants…) sont également créés.
« La civilisation du journal » ne se cantonne pas à Paris mais touche aussi la province (L’Indépendant du Berry, L’Ouest-Eclair…) et les colonies (Le Courrier de Tlemcen, La Petite Tunisie, L’Etoile de l’A.E.F…). La figure du grand reporter apparaît.
Le sortir de la Première guerre mondiale qui a vu fleurir les journaux de tranchées marque un premier ralentissement malgré le succès de Paris-Soir, le dynamisme de certains hebdomadaires politiques ou littéraires (Gringoire, Marianne, Regards…) ou le renforcement de la presse magazine. La défaite de 1940 puis l’Occupation marquent douloureusement la fin de cette période. Certains titres collaborent, d’autres se sabordent tandis que la Résistance diffuse ses idées à travers une presse clandestine (Combat, Défense de la France…).
http://gallica.bnf.fr/html/und/presse-et-revues/presse-et-revues
日本では、江戸時代、瓦版が天変地異や大火、心中など時事性の高いニュースを速報性を以って伝えた。
街頭で読みながら売ったことから「読売」とも言った。：
https://ja.wikipedia.org/wiki/%E7%93%A6%E7%89%88
原版の材料が木ではなく、「瓦」と同じ粘土だったため、「瓦版」と呼ばれた。
実は、約265年も続いた江戸時代において、かわら版と呼ばれる印刷物が存在したのは、わずか5年ほどのことで、かわら版という呼称が歴史上初めて現われたのは、江戸時代が終わる4円ほど前の1863（文久3）年のことであった。
江戸時代のほとんどの期間、「かわら版と呼ぶ印刷物」は、「読売」「一枚刷り」など。異なった名称で呼ばれていた。
参照：マスコミの原点？ 江戸庶民が大熱狂した「かわら版」とはどんなもの？
https://thepage.jp/detail/20161017-00000007-wordleaf?page=2
画像は「瓦版」を売る売り子
『江戸時代新聞』 大石 学 (編集)
大型本: 223ページ
出版社: 小学館 (2003/08)
言語: 日本語
その他、参考文献：
今田洋三 『江戸の本屋さん 近世文化史の側面』〈平凡社ライブラリー685〉 平凡社、2009年 （初版は〈NHKブックス299〉日本放送出版協会,1977年）
鈴木敏夫 『江戸の本屋 下』〈中公新書571〉 中央公論社、1980年
長友千代治 『江戸時代の図書流通』〈佛教大学鷹陵文化叢書7〉 思文閣出版、2002年
鈴木俊幸 『増補改訂近世書籍研究文献目録』 ぺりかん社、2007年 （本書出版以降の文献目録は、同氏編の『書籍文化史』で継続されている）
中野三敏 『書誌学談義 江戸の板本』〈岩波人文書セレクション〉 岩波書店、2010年
