LA TOUR DE PERCEMONT UVRES COMPLÈTES, 1876
SOUS LA DIRECTION DE BÉATRICE DIDIER 2013
Édition critique par Dominique Laporte
ltime roman achevé de George Sand, « La Tour de Percemont », dont l’histoire est datée de 1873 et située en Auvergne, consacre le républicanisme modéré après la Commune de Paris. Le récit est pris en charge par un narrateur dont la profession d’avocat emblématise l’essor socioéconomique de la bourgeoisie provinciale. Ce républicain exemplaire initie de jeunes gens à leurs futures responsabilités matrimoniales et familiales, qu’il oppose à la mauvaise influence d’une marâtre et à l’éducation offerte par les congrégations religieuses. Son pouvoir laïque a raison non seulement du cléricalisme, mais aussi du monarchisme en déclin. Or le manichéisme marquant le roman conjure malaisément la hantise d’un retour aux « convulsions » des pétroleuses, que connote la folie imputée à un personnage de jeune fille rebelle, mais assujettie aux règles de la bourgeoisie plutôt que condamnée à la marginalité.
Dominique Laporte enseigne à l’Université du Manitoba (Canada). Il a publié des articles sur le roman et le théâtre français du XIXe siècle. Il poursuit des recherches sur la littérature populaire et les relations France-Canada français.
Dominique Laporte enseigne à l’Université du Manitoba (Canada). Il a publié des articles sur le roman et le théâtre français du XIXe siècle. Il poursuit des recherches sur la littérature populaire et les relations France-Canada français.