西尾治子 のブログ Blog Haruko Nishio:ジョルジュ・サンド George Sand

日本G・サンド研究会・仏文学/女性文学/ジェンダー研究
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サンドの言葉

2010年08月01日 | サンドの作品など
http://cielbleudecastille.blogspot.com/

George Sand à Marie de Rozières. 1841.
"Je ne comprends pas la femme sans dévouement à ce qu´elle aime."

Henry James dans son livre George Sand :
"Mais l´impression qu´elle finit par nous laisser c´est que c´est une femme et une femme française."

Eugène Delacroix (peintre et grand ami) à George Sand, 10 Août 1842.
L´entrée de Nohant, "qui est dans mon coeur et dans ma pensée, un des rares endroits où tout me ravit, me captive, me console."

Eugène Delacroix à J. B. Pierret. 7 juin 1842.
"Nohant est très agréable et les hôtes on ne peut plus aimables pour me plaire.
Quand on n´est pas réunis pour dîner, déjeuner, jouer au billard ou se promener, on est dans sa chambre à lire ou se goberger sur son canapé. Par instants, il vous arrive par la fenêtre ouverte sur le jardin des bouffées de la musique de Chopin qui travaille de son côté : cela se mèle au chants des rossignols et à l´odeur des roses."

Gustave Flaubert. 5 juillet 1868.
"Quelle nature, quelle force ! et personne en même temps n´est d´une société plus calmante. Elle vous communique quelque chose de sa sérénité."


GEORGE SAND. HISTOIRE DE MA VIE

"Je ne hais pas le luxe, tout au contraire, je l´aime ; mais je n´en ai que faire pour moi.
J´aime les bijoux surtout de passion. Je ne trouve pas de création plus jolie que ces combinaisons de métaux et de pierres précieuses qui peuvent réaliser les formes les plus riantes et les plus heureuses dans de si délicates proportions. J´aime à examiner les parures, les étoffes, les couleurs ; le goût me charme."


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un nom d'homme

2010年08月01日 | 海外のG.サンド研究
De nombreuses femmes ont pris un nom d'homme pour être publiées

http://livres.suite101.fr/article.cfm/de-nombreuses-femmes-ont-pris-un-nom-dhomme-pour-etre-publiees#ixzz0xRkmDtSl

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, peu de femmes osaient écrire dans le but d'être publiées. En cent ans, les choses ont heureusement évolué

Tout le monde, bien sûr, connaît la marquise de Sévigné, mais elle n’était qu’épistolière. Et encore le premier recueil de ses correspondances fut-il édité clandestinement en 1725. C’est dire qu’il était mal vu qu’une femme osât prendre la plume !

Femmes de lettres ou factrices ?
Le terme "femme de lettres" se popularise au cours des XVIIe et XVIIIe siècles… mais non pas parce que elles mêmes écrivaient, mais plutôt parce qu’elles tenaient salon et recevaient les écrivains à la mode.

« L’activité littéraire des femmes fut souvent bridée par les conceptions sexistes et la structure sociale des sociétés occidentales des époques moderne et contemporaine. Leurs travaux sont souvent critiqués, minimisés, par leurs contemporains masculins et féminins » (wikipedia).
Hormis les sœurs Brontë et la comtesse de Ségur, seriez-vous capable de citer un nom d’auteur féminin du XiXè ou du début du xxè siècle ? Un seul vient à l’esprit, et ce nom de plume est masculin.

George Sand (1804-1876)
Amantine Aurore Lucile Dupin adopte un « look » et un pseudonyme masculins en 1929. C’est même elle qui lance cette mode : dans son sillage, Marie d’Agoult signe ses écrits Daniel Stern et Delphine de Girardin devient Charles de Launay.

Un pseudonyme masculin suffisait-il pour se faire publier ?
Hélas non ! Fort rares sont celles qui sont parvenues à être publiées uniquement « à la force du poignet » (la machine à écrire vient à peine d’être inventée, et le premier auteur à l’utiliser en 1870 est un homme, Mark Twain). Un exemple, mais pas deux : à seize ans, Georges Maldague (1857-1938) envoie un court roman à un journal régional qui le publie et lui demande un autre feuilleton. Mais en règle générale, pour voir son nom, ou plus exactement son pseudonyme, à la couverture d’un livre, la jeunette devait être introduite.

Lire aussi
Michel Houellebecq 2010 : la fin d'une parenthèse de cinq ans ?
Curiosités vénitiennes
Les quatre Docteurs Bucquet et le Lavallois type du XIXe siècle
Droit de cuissage, promotion canapé ?
« On observe que des romancières populaires de plusieurs générations ont des liens familiaux avec le monde de la presse, de l'édition ou avec des romanciers populaires » écrit Ellen Constans sur Belphégor, son passionnant blog. Et de citer de nombreux exemples de femmes qui, sans avoir eu recours au pseudonyme masculin, purent être éditées en raison d’une quelconque filiation avec un auteur réputé ou un éditeur établi : Juliette Lermina-Flandre est la fille d'un romancier populaire à succès, Jules Lermina, et l'épouse de Georges Flandre autre romancier populaire… Jeanne Philbert (1895-1986) eut comme premier mari un autre romancier populaire, Marcel Idiers à qui elle servit de nègre tout en plaçant sa propre production… Léonce Prache (1900-1979) fut la secrétaire puis l'épouse de Paul Darcy, un confrère, etc. « Ces liens et unions endogamiques, si l'on peut dire, ont dû faciliter la carrière des femmes » explique Ellen Constans (1930-2007).

A compter de 1900, les femmes auteures se multiplièrent... le plus souvent, encore, sous des pseudonymes masculins...

Max Dervioux
Inconnue au bataillon, cette auteure n’a pas le privilège d’avoir son nom dans le dictionnaire. On peut trouver sa prose dans Le Livre favori, une collection de romans sentimentaux édités à partir de 1921 et jusque 1958, la collection comprenant au total 1265 titres, ce qui prouve l'intérêt du public pour ce genre littéraire. Madame Max Dervioux y a publié (entre autres) « Roses cueillies », « Et soudain elle surgit », « Le Baiser dans la neige » et « Celle qui n’aimait pas » (on dirait le titre d’un épisode de Friends !)

Raoul de Navery
C’est le pseudonyme de Marie Saffray épouse de Navery. Elle naquit à Ploërmel (Morbihan) en 1831, mourut à La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) en 1885. Poète et romancière française, Elle a débuté en littérature sous le nom de Marie David mais, devant des portes qui toutes se fermaient à sa féminité, elle choisit un pseudonyme masculin. Elle est auteur de nombreux romans empreints d'un catholicisme ardent. Egalement journaliste, elle a collaboré à la plupart des revues contemporaines. Intarissable, elle a écrit une cinquantaine de livres et… qu’on s’intéresse ou non au sujet du roman, quelle belle écriture elle avait !


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