À HONORÉ DE BALZAC
[Nohant, 21 février 1838.]
Certes, j’y suis, et j’y serai toujours pour vous tant que
mes pieds toucheront la terre Bérichonne [sic]. Ne partez
pas pour Paris sans venir me voir. Ce serait un véritable
chagrin que vous m’auriez fait en me donnant de l’espérance.
Vous savez la situation de ma chartreuse. Grande
route de Châteauroux à La Châtre 8 à 10 lieues. Vous y
pouvez venir dans une matinée. Prenez la nouvelle route.
Adieu, et à revoir, n’est-ce pas ?
Tout à vous d’amitié et de dévouement
George
Je vous réponds au reçu de votre lettre, et pense que
la poste va encore plus vite, c’est-à-dire moins lentement
que la diligence.