昨日読んだ「アドリエンヌ」前半に引き続き、今日はその後半を読む。
À mesure qu’elle chantait, l’ombre descendait des grands arbres, et le clair de lune naissant tombait sur elle seule, isolée de notre cercle attentif. — Elle se tut, et personne n’osa rompre le silence. La pelouse était couverte de faibles vapeurs condensées, qui déroulaient leurs blancs flocons sur les pointes des herbes. Nous pensions être en paradis. — Je me levai enfin, courant au parterre du château, où se trouvaient des lauriers, plantés dans de grands vases de faïence peints en camaïeu. Je rapportai deux branches, qui furent tressées en couronne et nouées d’un ruban. Je posai sur la tête d’Adrienne cet ornement, dont les feuilles lustrées éclataient sur ses cheveux blonds aux rayons pâles de la lune. Elle ressemblait à la Béatrice de Dante qui sourit au poète errant sur la lisière des saintes demeures.
アドリエンヌの歌につれて、闇が大樹の間から降りて来る。昇り始めた月の明かりが、彼女のみを照らし、固唾を呑んで聴き入る少女たちと「私」の輪から彼女を截然と際立たせる。彼女が歌い終えても、その後の沈黙を破ろうとするものは誰もいない。芝一面が、草の先々にその小さな白い破片を広げつつある、弱く、凝縮された霧によって覆われていた。まるで天上の楽園にいるかのようだ。
「私」はやおら立ち上がると、月桂樹が植えられた単彩の陶器の花瓶が置いてあるお城の花壇に向かって駆け出す。王冠のように編まれ、リボンで結んである枝を取って戻ってくる。そして、アドリエンヌの頭にその月桂樹の冠を戴せる。その艶やかな葉は、青白い月の光に照らされた金色の髪の上で、光彩を放つ。その姿は、聖人の家のほとりを彷徨っていたダンテに微笑みかけるベアトリスを彷彿とさせる。
Adrienne se leva. Développant sa taille élancée, elle nous fit un salut gracieux, et rentra en courant dans le château. — C’était, nous dit-on, la petite-fille de l’un des descendants d’une famille alliée aux anciens rois de France ; le sang des Valois coulait dans ses veines. Pour ce jour de fête, on lui avait permis de se mêler à nos jeux ; nous ne devions plus la revoir, car le lendemain elle repartit pour un couvent où elle était pensionnaire.
Quand je revins près de Sylvie, je m’aperçus qu’elle pleurait. La couronne donnée par mes mains à la belle chanteuse était le sujet de ses larmes. Je lui offris d’en aller cueillir une autre, mais elle dit qu’elle n’y tenait nullement, ne la méritant pas. Je voulus en vain me défendre, elle ne me dit plus un seul mot pendant que je la reconduisais chez ses parents.
Rappelé moi-même à Paris pour y reprendre mes études, j’emportai cette double image d’une amitié tendre tristement rompue, — puis d’un amour impossible et vague, source de pensées douloureuses que la philosophie de collège était impuissante à calmer.
La figure d’Adrienne resta seule triomphante, — mirage de la gloire et de la beauté, adoucissant ou partageant les heures des sévères études. Aux vacances de l’année suivante, j’appris que cette belle à peine entrevue était consacrée par sa famille à la vie religieuse.
アドリエンヌは立ち上がった。すらりと背筋を伸ばしながら、「私」たちに気品に満ちた別れの挨拶をし、お城の中へ戻っていった。彼女はフランスの歴代の王家に連なる一族の末裔の娘だという。つまり、彼女の血管にはヴァロアの血が流れている。このお祭りの日だけ、彼女は「私」たち「平民」と一緒に遊ぶことを許されていたのだ。彼女は寄宿している修道院に翌日戻らなければならなかった。だから、「私」が彼女と再び会うことはなかった。
シルヴィの傍に戻った時、彼女が泣いているのに「私」は気づく。言うまでもなく、「私」がアドリエンヌに捧げた月桂樹の冠がその涙の原因であった。もう一つ取って来ると「私」が言っても、「そんなものいらない、自分はそれに値しない」と拗ねる。「私」は言い訳を試みたが、無駄である。家まで送る帰り道、シルヴィは一言も発しない。
新学年開始とともにパリに呼び戻されたとき、「私」は、悲しくも途切れてしまった淡い友情と報われることのないぼんやりとした愛という二重のイメージを引きずっていた。学校で習う哲学では癒すことができない悲痛な思い出がそこから湧き出してくる。
輝かしいアドリエンヌの姿だけが心の中に残った。その姿は、栄光と美の幻影として、学業で疲れた「私」の心をよく癒してくれた。次の年の夏休みのこと、前年の夏休み中にわずかに垣間見たこの美しい少女が、その家族の願いによって、修道女として宗教生活に身を捧げたことを「私」は聞かされる。
互いに異なった分野での表現者であるにもかかわらず、トクヴィルとネルヴァルとの間に精神の深層における親近性を認めることができるとすれば、その理由の一つは、決定的に失われ「今ここにはないもの」としてのみ現在において形象化されうる〈高貴なるもの〉を絶えず想起しうる鋭敏で繊細な歴史への感受性を両者が共有していることにあるのではないであろうか。
この感受性を涵養し、失われた〈高貴なるもの〉に表現を与え続ける努力をすること、そのために日々書き続け、表現の技法としての修辞の訓練と工夫を重ねること、広い意味での〈書く者〉としての作家の使命の少なくとも一つは、そこにあると私は考える。