学生の日本語の文章を添削していて、ときどき意想外の表現に出会ってハッとさせられることがある。それらの表現は、熟知した日本語を駆使して巧んだ結果として生まれた表現というよりも、日本語での通常の表現に縛られずに、というよりもそこまでの知識がないゆえに、現在自分が使える日本語の表現を組み合わせて自分の考えをできるだけ正確に言い表そうとした結果生まれた表現であることが多い。文脈の中で妥当な表現である場合もあれば、それからは逸脱しかけているが、一文として屹立しているとでも言いたい表現に出会うことがあり、ときに唸らされる。ちょっと大袈裟に言えば、日本語を母語としない日本語使用者によって日本語の表現の可能性が拡張されているのを目の当たりする驚きがそこにはある。
今回の課題は、現代日本語の中でいささか死語化していると思われる天職についての自分の考えを述べることであった。参考資料として、以下のような辞書の項目を与えた。
VOCATION est un emprunt (v. 1190) au latin classique vocatio, -onis « action d’appeler », d’où « assignation (en justice) » et « invitation », spécialisé en latin ecclésiastique ; ce mot dérive de vocatum, supin de vocare « appeler » (→ avouer), dérivé de vox, vocis (→ voix).
❏ D’abord terme biblique, vocation désigne l’appel de Dieu touchant une personne, un peuple. Comme en latin, le mot s’est employé pour « appel en justice » (XIVe s.), encore chez d’Aubigné. ◆ Par extension de la valeur religieuse, le mot désigne la destination d’une personne (1465) et (1440-1475) l’inclination qu’éprouve qqn pour une profession, un état ; de là viennent les emplois, qui avaient disparu en français classique, pour « profession » (1467) et « condition sociale » (XVe s.). Par retour au latin, vocation s’est employé pour « action d’inviter qqn à faire qqch. » et « convocation (des États) » [attesté déb. XVIIe s., d’Aubigné]. ◆ En termes de religion, vocation désigne (av. 1662, Pascal) un mouvement intérieur par lequel une personne se sent appelée vers Dieu ; il est employé dans avoir la vocation de, pour (une fonction, une mission) et absolument (1824) pour « se sentir appelé à la prêtrise ». ◆ Le mot a pris le sens large de « rôle auquel une personne, puis un groupe, un pays, etc., paraît être appelé ». L’emploi de syntagmes comme la vocation religieuse, suggère que le mot peut avoir des valeurs plus générales : une vocation spéciale, publique sont attestés en 1637 mais dans le cadre de la religion chrétienne. Les premiers emplois dans un cadre laïque, au XVIIIe s., sont juridiques, par latinisme. La valeur moderne « disposition pour une activité, un rôle », se dégage au milieu du XVIIIe s. et s’emploie dans la locution avoir vocation à (pour) « être qualifié pour », surtout en parlant d’une entreprise, d’une administration.
© Dictionnaire historique de la langue française 2017.
Vocation
La « vocation » (sur le lat. vocare, « appeler ») n’est pas simplement une forme atténuée du destin, au sens où l’on aurait affaire à un destin décidé par la personne. Il s’agit, plus spécifiquement, de la notion luthérienne de Beruf, reprise et discutée par Max Weber, et dont la traduction en français par « vocation » ou « profession » n’est jamais satisfaisante.
Destin
Destin, sur le latin destinare (« fixer, assujettir »), est l’une des manières dont, dans les langues romaines, l’homme désigne ce qui lui échappe dans ce qui lui arrive.
Beruf
Beruf est un intraduisible récent : il est associé à Max Weber et à son étude de 1904-1905 sur L’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme. Le problème tient d’abord au double sens du mot, qui oscille entre le séculier (métier, profession) et le religieux (vocation) : là où l’allemand hésite, le français est obligé de choisir. Mais Beruf présente une autre particularité remarquable : sa part d’intraduisible ne tient pas au génie particulier d’une langue, mais à la décision d’un traducteur, Luther, et à une évolution historique, celle du capitalisme moderne, dont il concentre, selon Weber, toute la nouveauté.
Vocabulaire européen des philosophies, Seuil, édition augmentée, 2019, 1re édition, 2004.
締め切りは今週末で、まだ八つしか届いていないが、その中からいくつか目に留まった表現を摘録しておく。
人は進化し、情熱も進化します。
天職の概念は存在しない。自分の行動で職業を見つけなければならない。
自分の天職を見つけたくても、見つけたいという欲望があるからこそ、見つけられない。
人を笑わせるのが好きで、面白いと言われたら最高の褒め言葉です。
私は、人生を、自分に手段(規律、時間、努力)を与えることで、自分の望むものを構築できる巨大な砂場だと考えています。
これらはそれぞれ異なった文章から取られた一文である。小論文全体の内容としては、二八〇〇字を超える大作が突出していた。ドイツ語の Beruf (とくにマックス・ウェーバーにおける)やフランス語の vocation の本来的意味を検討し、ブルデューによる現代フランス教育システム批判を参照しつつ、現代フランス社会においての天職概念の不可能性を論じていた。