現在勤務する大学に赴任してから7年半になるが、赴任の年2006年の秋にその勤務大学で「交差する文化」というテーマで国際学会が開かれ、そこで私も発表した。自分の専門領域でこのテーマにできるだけ相応しい発表にしようと思い、西田のパスカルの読み方の特徴を捉えた上で、そこから翻ってパスカルの『パンセ』のスタイルから西田のテキストの読み方を考えるという双方向的な二重の目的を自分に課した。この発表の原稿はフランス語ではスイスの出版社から翌年公刊されているが、日本語版はあまり目に触れる形では公刊されていないので、一部変更を加えた上で、今日と明日の2回に分けて、このブログに再録しておきたい。
西田幾多郎はフランス哲学に対して終生変らぬ深い共感を示していた。西田によれば、フランス哲学の特性はその独特な「内感的哲学」にあり、その基礎はパスカルによって置かれ、その伝統はメーン・ド・ビラン、ラヴェッソンを経て、ベルクソンにまで至る(「フランス哲学についての感想」) 。
1.パスカル『パンセ』の2つの断章への西田の愛着
西田はパスカル『パンセ』の2つのよく知られた断章、「考える葦」と「人間の不釣合」を好んで引用した(それぞれ、ブランシュヴィック版で、断章347、断章72。ラフュマ版では、断章200、断章199)。
西田は歴史的現実の世界における人間の個物としての立場を語る際に、「考える葦」のイメージを引き合いに出す。人間の高貴さは、認識する人間において世界が自らを知ることによって自己限定し、自らの限界を知る人間において世界が自己超越することにあると西田はパスカルとともに考えていた 。他方、この人間の高貴さこそがこの世界における人間の悲惨を理解させるとも考えていた 。西田は「考える葦」のイメージが私たちの自己と世界との矛盾的自己同一を見事なまでに簡潔に表現していると見なしていたのである。
「人間の不釣合」という小見出しが通常付けられる、『パンセ』中最も長く、最も入念に仕上げられた断章の中に見られる「中心がどこにもあり、円周がどこにもない無限の球体」というメタファーに、私たちが現に生きるこの世界の的確な表象として、西田は「考える葦」以上に愛着を持っていた。西田がこのイメージに訴えるとき、幾何学的イメージに物理的世界の記述を重ね合わせることによって二重の無限性が顕現する形象が取り上げられていたのであり(Jean MESNARD, Les Pensées de Pascal, Paris, Société d’édition d’enseignement supérieur, 1976 ; 3e éd. 1993, p. 88参照)、それは世界の創造性の起源として自己限定する絶対の現在、つまり私たちの身体的自己のそれぞれにおいて生きられ、世界のいたるところに常に見出される契機に力点を置くためだった 。パスカルにおいては「神の顕現の一つ 」として解釈された自然に適用された形象が、西田においては、創造的世界としての歴史的現実の世界に適用されているのである。しかしこの西田一流の「誤読」は、神の顕現を「被造物を変容させ、その瞬間においてそれを創造者に同一化する 」(Georges GUSDORF, Le romantisme, tome I, Payot & Rivages, 1993, p. 534.)作用と解することができるかぎり、西田がパスカルを曲解していたことを必ずしも意味しない。西田によれば、世界は自らのうちにおいて、私たちおのおのにおいて、つまりこの創造的世界に比しては無限に小さい存在それぞれによって、無限の過程として自らを表現する。私たち自己のそれぞれは時間空間的に限定された無数の点の一つに過ぎないが、しかしながら、世界がそこにおいて自らを映し、そこから自らを見、そこにおいて自己形成的な一つの形を自らのうちにおいて自らに与える、パースペクティヴの一中心である。パスカルにとって「神の万能について感知しうる最大のしるし 」(『パンセ』ブランシュヴィック版、断章72)であったものを、西田は私たちひとりひとりがその創造的要素である創造的世界の本質として捉えているのである。世界は私たちの自己それぞれにおいて行為的身体という形で自己限定しながら自らを表現すると同時に、私たちの自己は歴史的世界がそれに他ならない創造的世界内の創造的要素として自らを表現する。これが西田哲学における自己と世界との関係の定式である。私たちの自己すべてが生きる世界においてそのそれぞれによって表現された創造性を前面に出すことによって、西田は自然あるいは世界における人間の立場の積極面を強調したのである。
上記二つのイメージへの愛着とそれらが引用される文脈は、西田がパスカルをどのように読んだか、その特徴をよく示しているだけではなく、西田が両断章の連続性をその思考内容に即してよく捉えていることを示してもいる。というのも、この両断章は、今日の代表的な『パンセ』校訂版では、「人間の知識から神への移行」と題された草稿束に収められた断章として連続して配置されているから、その連続性は一目瞭然なのだが、西田が参照したブランシュヴィック版では、離れ離れに異なった章の中に見出され、両断章に共通する思考の的確な把握は西田自身の『パンセ』読解に拠るからである。
Facebookを始めた2009年の翌年2010年の夏のことだったか、フランスで教えている学生あるいは卒業生たちから私の誕生日に祝福のメッセージが多数届き、そんなことは全然予期しておらず、1人1人に御礼の言葉を送るのはちょっと大変そうで、でもせっかく送ってくれたのだから一言くらいはお礼の気持ちを伝えたいと思い、Facebook上で全員宛にお礼のメッセージを送った。以来、毎年誕生日には同じようにメッセージを送ってくれる学生たちがいるので、こちらからも同じように1つのお礼の返事をFacebook上で返している。ただ通り一遍の御礼の言葉ではつまらないと思い、それなりに推敲して、面白おかしくかつ誠意もある文章を書くように努めている。去年と今年の文章は特に念を入れて書いたものなので、自分でも愛着があり、ここに記念として残しておきたい。
まず去年2012年のもの。
Mes chers amis,
Profondément ému par vos messages chaleureux qui fêtent mon énième anniversaire que j’ai arrêté de compter depuis dix ans, je vous en remercie de tout mon cœur dont le tréfonds est réputé insondable.
Grâce à l’alerte automatique prévenant de l’anniversaire des « amis » y compris ceux à qui l’on est purement et simplement indifférent, je reçois chaque année lors de mon anniversaire un nombre non négligeable de mots d’amitié de la part de mes amis par voie électronique.
Pour ma part, il est maintenant devenu un peu comme rituel solennel d’adresser à tous ceux qui ont la charité de ne pas dédaigner de se donner la peine de taper quelque signes pour un pauvre fonctionnaire étranger que je suis un discours de remerciement résolument tordu à cette occasion qui se présente annuellement et tout à fait indépendamment de ma volonté.
Selon la théorie des probabilités la plus rigoureuse, il n’est pas totalement exclu que je devienne d’ici mille ans président de la République dont on me disait autrefois que sa devise était « Liberté, Égalité, Fraternité », mais dont je ne sais toujours pas où elle était (certainement, il nous faudrait la chercher ailleurs qu’en France ou la reconstruire si elle avait déjà vraiment existé quelque part). Une fois que sera réalisé ce beau rêve chimérique dont la probabilité nanotechnologiquement infime, et si notre planète existe encore ce jour-là (ce n’est plus évident, comme on le sait depuis Fukushima au moins), je vous promettrais de vous offrir généreusement, et gracieusement, comme un signe de remerciement pour votre fidélité une pension de retraite largement suffisante pour que vous puissiez ne rien faire que de jouir du soleil tous les jours qui vous resteront encore sur un banc propre dans un jardin bien fleuri, ou au bord de la mer paisible si vous voulez, et cela à partir de votre cinquantième anniversaire.
Soyons optimistes volontaires sans fondement aucun dans un monde qui ne fait que nous désespérer.
Je vous suis très reconnaissant d’avoir bien voulu consacrer votre précieux temps à la lecture de ce message d’insincérité déguisée.
Votre utopiste dévoué
そして今年のもの。
À mes chers amis que vous êtes et dont je suis toujours admiratif pour le courage aveugle et le désespoir rationnel face à la crise dont la France souffre il y a déjà quelques années et qui s’y généralise désormais partout au-delà du domaine de l’économie proprement dit, je vous présente très sincèrement toute ma gratitude pour votre mot fêtant mon anniversaire (s’il en est toujours digne) depuis le bord du gouffre qui est prêt à vous engloutir tous, et où, moi, je tiens à demeurer dans une baraque minable afin d’observer attentivement avec un regard désintéressé le monde moderne européen qui me semble en train de s’effondre malgré mon espérance d’un avenir meilleur pour vous tous, espérance fondée sur un optimisme existentiel sans fondement aucun (quelles contradiction que je vis !).
Grâce à la gentillesse avec laquelle vous avez pensé à m’adresser un mot pour cette occasion qui se présente annuellement en été, j’ai bien constaté avec une folle jubilation et une tristesse profonde bien mélangées que je n’étais pas encore devenu un fossile appartenant au passé paisible, mais que je restais un vieil être humain sensible qui continue à prendre de l’âge involontairement dans ce monde agité qui me semble se précipiter dans le vide sans fond.
À titre de signe de remerciement et d’encouragement pour vous tous, je vous offre un mot qui m’est très cher d’un philosophe français véritable, Vladimir Jankélévitch (1903-1985), celui tiré de son livre, L’irréversible et la nostalgie (Flammarion, 1re éd. 1974, actuellement disponible dans la collection « Champs essais », p. 339) :
Celui qui a été ne peut plus désormais ne pas avoir été : désormais ce fait mystérieux et profondément obscur d’avoir vécu est son viatique pour l’éternité.
Ce beau passage est d’ailleurs gravé sur la plaque de marbre qui se trouve à côté de la porte de l’immeuble dans lequel le philosophe a vécu depuis les années 1930 jusqu’à sa mort sauf pendant la Seconde Guerre mondiale où il s’est engagé dans les activités clandestines de la Résistance sous l’occupation allemande. Depuis que je vis dans la Capitale de la France dont la belle devise est « Fluctuat nec mergitur (Il tangue mais ne coule pas) » (Vous y croyez ?), chaque fois que je passe devant cet immeuble standing qui se situe 1 Quai aux Fleurs de l’Île de la Cité, tout près de la Cathédrale Notre Dame de Paris, je ne peux m’empêcher de m’y arrêter quelques instants pour contempler le présent éternel dans lequel nous vivons et que nous vivons tous sans aucune exception.
Disce gaudere (Apprends à te réjouir) !
Amitiés