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2024年から贖いの業の2000周年(33 - 2033)のノベナの年(2024-2033)が始まります

誘惑

2010年12月02日 | トマス小野田神父(SSPX)のひとり言
アヴェ・マリア!

愛する兄弟姉妹の皆様、

今日は初木曜日、マニラの私たちの修道院では一日中聖体礼拝をする日です。

 たくさん祈りたい、御聖体の前に留まりたい、思いは強いのですが、ついうっかり、あの仕事、この用事、電話、あの訪問者、思うように礼拝の時間が取れず、ようやく一時間ちょっと。責任ある仕事をするがゆえにかえって、もっともっと祈りの時間が必要なのに…。

明日は、聖フランシスコ・ザビエルの祝日。今日できなかった分を取り返さないと、と思います。

主よ、我らを憐れみ給え!我らを憐れみ給え!

愛する兄弟姉妹の皆様の上に天主様の祝福が豊かにありますように!!


トマス小野田圭志神父(聖ピオ十世会司祭)

アンジェルス誌に掲載されたフルーガー神父様とのインタビューをご紹介します

2010年12月02日 | トマス小野田神父(SSPX)のひとり言
アヴェ・マリア!

 愛する兄弟姉妹の皆様、こんにちは!
 今月の聖伝のミサの際には、聖ピオ十世会の総長第一補佐のフルーガー神父様が来日されます。そこで、アンジェルス誌に掲載されたフルーガー神父様とのインタビューをご紹介します。

2010年10月に行われたフルーガー神父とのインタビュー

<>内は訳者による補足

1) 聖ピオ十世会の第一総長補佐として神父様は随分と旅行をされておられますね。そこでどのくらいの頻度で旅行をし、どのくらい本部に、つまりスイス本部の建物におられるかについてお考えを頂けますか?

 実際に、総長<フェレー司教>様の両補佐<フルーガー神父とネリ神父>はかなり頻繁に出張をします。2006年の総会から最初の数年間、私たちは司祭たちや、支部修道院<プライオリー>、そして彼らが統轄する世界の至る所にある共同体<特設のミサ会場や巡回ミッションなど>をよく知るようにならなければなりませんでした。ここ数年、私たちは三分の二の時間、本部に不在でした。例えば、2008年に、ネリ神父様などはメンツィンゲン<本部>に111日、そして私自身は112日いただけでした。

2) 神父様は一年に黙想会を何回、そして誰に指導されますか?

 毎年6回から8回の間で黙想会がありますが、今年は実に九回の予定です。四回の黙想会は様々な管区(イギリス、カナダ、アメリカ、そしてメキシコ)にいる本会の司祭たちの為で、さらにもう一つのものはフランスにある私たちと提携する司祭共同体の為で、やはり私が指導する事になっています。残る四つは女子修道会の為で、名前を挙げれば、女子カルメル会や、女子ベネディクト会、そして<聖ピオ十世会の>献身会の為です。

3) 聖ピオ十世会は進展しているという印象をお持ちですか?

 人数に於いては確かにそうです。印刷物とインターネット上でのカテケーシス<教理解説>による使徒職に加えて、学校や宣教区での使徒職は世界規模で発展しています。一部の地方では、信徒の数が増加しています。それはアメリカ合衆国や、フランス、イタリア、アジア、そしてアフリカです。この二年間で平均以上の司祭叙階を行いました。最終的に、新しい支部が毎年開設されています。それが意味するのは司牧活動がその度を増さなければならないと言う事です。

 著しい発展は家族から、つまり、子供たちや若者たちから来ているのです。その上、2007年のスンモールム・ポンティフィクム以降、多くのカトリック信徒たちはノヴス・オルドから聖伝と聖伝ミサにやって来たのです。これは<滞在中の>8月に幾つもの聖堂を訪問する事が出来たアメリカで特に私の心を打ちました。さらにそこには、私たちと働く為に新しいミサを捧げるのを止めた無所属の司祭たちもいらっしゃいました。

 公教会と社会に存在する危機の結果であるこの荒廃は毎年進行しています。だからこそ聖ピオ十世会にとって、踏み込むべきより広範囲の領域が存在しているのです。その結果として、私たちはより多くの司祭、修道者の召命を、特に宣教区で必要としています。

4) この進展の質に関しては如何ですか?

 一つの非常に別の進展とは、公教会の中でますます増大している聖ピオ十世会の影響力です。これは単に世界中でトリエント・ミサを捧げ始めた、多くの若く保守的な司祭だけではありません。彼らにとって、聖ピオ十世会は真の希望の印であり、現代の神学的かつ司牧的な大混乱にあって安定性を提供してくれるのです。

 ローマとの神学的討論は特に、何と言っても、動機が何であれ、教皇聖下が私たちの事を真剣に受け止めて下さっている事を証明しています。五年前なら、公式に第二バチカン公会議を検討すること、ましてや疑問視することなどありえなかったでしょう。ローマは後退し、第二バチカン公会議を救い出す為に新しい解釈を定めようと試みているのです。過去において問題にさえされなかった公会議とその成果が、突如として正当化されなければならなくなっているのです。これは新しい事なのです。聖ピオ十世会がなかったら、つい最近までこれは考えられなかったでしょう。聖ピオ十世会は常に邪魔者でした。ですが今や私たちは真剣に受け止められなければならないし、私たちを無視する事はもう出来ないのです。

 最近数ヶ月の出来事や、特にヨーロッパでの昨年の出来事は、近代主義者である司教方がもはや私たちを無視出来ないという事を証明したのです。時々彼らの一部が、私たちと聖伝とを嫌悪しているなという印象を与えています。つまり、彼らは私たちの事を畏れているはずなのです。メディアが時あるごとに私たちを攻撃するという事は‐‐‐‐フランスで放送されているテレビ番組のレ・インフィルトゥレ(Les Infiltrés)、あるいは2009年の新聞による世論操作宣伝活動のことを私は考えていますが‐‐‐‐‐‐もはや私たちを無視出来ない彼らを証しています。彼らはむしろ私たちと真剣に向き合わなければならなくなっているのです。

 また大事な事を言い残しました。通常はそれについて言及しませんが、世界中には聖性の途上にあって天主の恩寵と共に歩む修道者や一般信徒たちなど、聖ピオ十世会の会員が大勢いるということです。これは現代に天主がお与えになった特別な賜物です。

5) 聖ピオ十世会にとって一番困難な職務とは何でしょうか?

 堅忍ですね。つまり強さと忍耐の気迫を維持する事です。主たる脅迫はしばしば外部から来るのではなく、むしろ私たちが時として自分自身の行く手を阻んでしまっているのです。教会の危機は続いていますし、いっそう激しいものになっているところです。疲れさせるものがあります。そうなると二重の危険が生じるのです。つまり友輝と希望とを失い、あきらめと敗北主義が蔓延してしまうことです。人々は契機と動機付け、そしておそらく自分たちの“初恋”さえも失ってしまい、その結果として時おり“私たちには何をしても無駄だ”というような意見を耳にするようになってしまうのです。

 あるいは、その上もっと悪いことは、<この状況に>慣れ、順応しようと試みることです。どんな犠牲を払っても和解をし、何らかの妥協に甘んじるのです。ですから、私たちが‐‐‐‐司祭および一般信徒が同等に‐‐‐‐‐自分たちの義務を意識し、聖ピオ十世会の創立時から続く信仰の精神と創立者のそれを発見することが重要となります。私たちは、公教会の業なのですから!ただ自分自身の為だけに<聖伝の>御ミサや信仰を救っているのではありません。私たちには公教会に於ける任務と公教会の為にそれをする任務があるのです。私たちは使徒的です。ですから公教会と霊魂にとって恐ろしいこの状況は、私たちのことを無関心のままに放っては置きません。

(続く)


Lumière… et ombres dans le livre-entretien de Benoît XVI

2010年12月02日 | カトリック・ニュースなど
Lumière… et ombres dans le livre-entretien de Benoît XVI par l’abbé Gaudron

L’abbé Matthias Gaudron, de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, a été ordonné prêtre par Mgr Tissier de Mallerais en 1990. Il a dirigé durant douze ans le Séminaire international du Sacré-Cœur à Zaitzkofen (Bavière). Il est actuellement en poste au prieuré Saint-Pierre de Berlin. Auteur du Catéchisme catholique de la crise dans l’Eglise (éd. du Sel), il est consulteur auprès de la commission de la Fraternité Saint-Pie X chargée des discussions doctrinales avec le Saint-Siège. Nous publions ici la recension qu’il a faite de l’ouvrage de Benoît XVI, dès sa publication en Allemagne, mise en ligne le samedi 27 novembre sur le site du district d’Allemagne.

Une fois de plus parmi les faits et gestes du Pape, des déclarations isolées, pas même centrales, sont montées en épingle et menacent de faire oublier tout le reste. Tout comme ses propos critiques envers l’islam – lors du discours de Ratisbonne – et ses paroles sur le préservatif – lors du voyage en Afrique – furent retransmis d’une manière déformée et souvent bien peu fidèle à la vérité, c’est sur le même ton que la presse mondiale claironnait ces jours derniers, que le Pape avait enfin permis le préservatif, et qu’elle solennisait cet événement comme un revirement historique dans l’univers de la morale catholique.

Le Pape a-t-il permis l’utilisation du préservatif ?

Dans les faits, le Pape a simplement dit que l’on pouvait voir dans l’utilisation du préservatif par un prostitué avec l’intention d’empêcher la transmission du sida, un premier pas vers sa propre moralisation et responsabilisation. On pourrait dire dans le même sens, que la décision prise par un voleur meurtrier, de restreindre dans le futur ses activités au larcin, afin de ne plus attenter à la vie du prochain, pourrait être regardée subjectivement comme un premier pas vers sa moralisation. En conclure que le larcin deviendrait pour autant moralement défendable, est tout aussi déloyal que les assertions de certains évêques et théologiens, selon lesquelles Benoît XVI aurait enfin ouvert la porte aux moyens de contraception.

Il faut cependant remarquer que la référence du Pape à « des cas particuliers » fournit un certain fondement à ces interprétations. Il aurait dû, en effet, profiter de la question de Peter Seewald qui lui demandait si l’Eglise n’est pas « par principe contre l’utilisation du préservatif » pour lever tout doute. Mais il répond simplement, que l’Eglise ne considère pas le préservatif comme « une solution véritable et morale », quoique dans « l’un ou l’autre cas » cependant, il pourrait « constituer un premier pas sur le chemin d’une sexualité vécue autrement, une sexualité plus humaine. » (p.161) [1] Pour parler poliment, c’est faible. Que la sexualité ne puisse être vécue d’une manière conforme à la volonté de Dieu et digne de la nature humaine que dans le mariage uniquement, et qu’ici le préservatif ou tout autre moyen de contraception artificiel soit à rejeter moralement, cela n’est bien entendu pas nié par le Pape, mais cela n’est pas non plus affirmé clairement, ce qui pourtant serait bien nécessaire aujourd’hui. De ce fait, et en raison de sa volonté d’aller le plus possible à la rencontre du monde laïcisé et de ne blesser personne, il partage avec les media une certaine responsabilité dans la confusion et la déception que les informations de ces derniers jours ont provoquées parmi les catholiques fidèles.

Il faut également noter, dans l’affirmation selon laquelle l’Eglise catholique approuverait la régulation naturelle de la fécondité (p.194) une certaine atténuation de la morale catholique. Il est certes moralement défendable qu’un couple utilise les périodes non fertiles du cycle féminin pour espacer un peu les naissances ou même pour en limiter le nombre, mais dans le cas seulement où un accroissement de la famille, pour des raisons de santé, des raisons économiques ou autres raisons similaires et graves ne serait pas moralement responsable.[2] L’affirmation du Pape peut laisser l’impression que les époux seraient autorisés à utiliser la régulation naturelle là où d’autres personnes recourent aux moyens de contraception artificiels, c’est-à-dire dans le but de n’avoir aucun ou tout au plus qu’un nombre restreint d’enfants. Or cela ne correspond pas du tout à la morale catholique, étant donné que la procréation est le but principal du mariage. (...)


La crise de l’Eglise

La crise de l’Eglise, surtout en ce qui concerne l’Europe et l’Amérique du nord, est souvent évoquée. En raison de l’origine du Pape (et de Peter Seewald) la situation particulière de l’Allemagne fait l’objet d’une attention spéciale. Benoît XVI est conscient « qu’il existe dans l’Allemagne catholique un nombre considérable de personnes attendant, en quelque sorte, le moment où elles pourront s’en prendre au pape » (p. 169). Il ne peut pas s’expliquer pourquoi en Allemagne, où chaque enfant suit entre neuf et treize ans d’instruction religieuse, « cela laisse aussi peu de traces » (p. 186). Voilà bien un euphémisme ! Le Pape ne peut pas ignorer que les livres officiels de l’enseignement catholique transmettent tout autre chose que la foi catholique, et que la plupart des professeurs de religion, malgré la mission canonique donnée par l’évêque, ne sont pas aptes à transmettre la foi. Par conséquent, son exhortation aux évêques « de réfléchir sérieusement à la manière dont on peut donner à la catéchèse un nouveau cœur » doit probablement être comprise comme une critique implicite.

Pour conclure

Dans ce nouveau livre, Benoît XVI reste fidèle à sa ligne. Il demeure ce Pape enseignant et pacifique, qui s’efforce de tout comprendre, d’éviter les extrêmes et de concilier dans l’Eglise les raisonnements modernes avec la Tradition. C’est en ce sens qu’il se qualifiait lui-même dès 1985, dans son livre-entretien Entretien sur la Foi avec Vittorio Messori : « J’ai toujours voulu rester fidèle à Vatican II, cet aujourd’hui de l’Eglise », sans « échappées solitaires en avant », mais également sans anachronique « nostalgie pour un hier irrémédiablement passé » (p. 17 de l’édition française, Fayard, 1985).

Ce livre pourra bien déciller les yeux de tous ceux qui ne connaissent pas grand chose ou même rien du tout de l’Eglise catholique, sur les déformations et les erreurs propagées par la presse. Dans ses introductions aux différentes questions, Peter Seewald rétablit plusieurs fois les faits, ce qui donne une image bien différente de celles répandues dans le public. Peut-être ne peut-on rien attendre de plus actuellement. La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est cependant d’avis que l’Eglise ne pourra pas connaître de renouveau, sans une condamnation claire des développements faux survenus depuis Vatican II et sans un rattachement à sa Tradition pérenne.

(Traduction DICI)

[1] Les citations sont extraites de l’édition française : Lumière du monde, Bayard, novembre 2010.
[2] Pie XII, dans son Allocution aux sages-femmes, en 1951, s’était exprimé clairement sur le sujet. N. du T.

L’Eglise catholique en Chine, appel de Benoît XVI

2010年12月02日 | カトリック・ニュースなど
L’Eglise catholique en Chine, appel de Benoît XVI

Intention de prière du pape

ROME, Mercredi 1er décembre 2010 (ZENIT.org) - Benoît XVI demande aux catholiques de se mobiliser dans la prière pour l'Eglise en Chine, spécialement les évêques.

Le pape a lancé un appel pour les catholiques de Chine, ce mercredi matin, au terme de l'audience générale, en la salle Paul VI du Vatican.

« Je recommande à vos prières et à celle des catholiques du monde entier, l'Eglise en Chine qui, comme vous le savez, est en train de vivre des moments particulièrement difficiles ».

Le pape demande spécialement la prière pour les évêques : « Demandons à la bienheureuse Vierge Marie, Secours des chrétiens, de soutenir tous les évêques chinois, qui me sont si chers, afin qu'ils témoignent de leur foi avec courage, en plaçant toute leur espérance dans le Sauveur que nous attendons ».

« Confions aussi à la Vierge, a insisté Benoît XVI, tous les catholiques de ce bien-aimé pays, afin que, par son intercession, ils puissent vivre une existence chrétienne authentique en communion avec l'Eglise universelle, en contribuant ainsi également à l'harmonie et au bien commun de ce noble pays ».

L'ordination d'un évêque sans le consentement de Benoît XVI a en effet ouvert une crise entre Pékin et le Saint-Siège, le samedi 20 novembre 2010. Le P. Joseph Guo Jincai a été ordonné illicitement évêque du diocèse de Chengde, dans la province du Hebei.

Une ordination publiquement désapprouvée par le Saint-Siège le 18 novembre (cf. Zenit du 18 novembre 2010), parce qu'elle nuit aux bonnes relations avec Pékin, et qu'elle blesse la communion non seulement dans l'Eglise chinoise, mais aussi avec le Successeur de Pierre et avec l'Eglise universelle.

Depuis le début de l'année 2010, dix ordinations épiscopales ont eu lieu en Chine continentale, a rappelé « Eglises d'Asie », et chacune d'entre elles a concerné un évêque «officiel » qui était à la fois reconnu par Rome et approuvé par les autorités chinoises.

Mais Pékin voulait que le P. Guo, ordonné prêtre en 1992, proche du régime en tant que secrétaire général adjoint de l'Association patriotique des catholiques, et représentant catholique de l'Assemblée nationale populaire (soumise au Parti Communiste Chinois),
devienne évêque.

Or le Saint-Siège avait indiqué que le jeune prêtre n'avait « pas reçu l'approbation du Saint-Père pour être ordonné évêque de l'Eglise catholique ».

Anita S. Bourdin

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